En Belgique, dans un important campement de spahis, les hommes se reposent et les chevaux se nourrissent. L'opérateur nous présente quelques types de goumiers dont Abd-el-Krim, "la terreur des Boches". Quatre puis deux goumiers se livrent à une danse avec leur fusil. Ensuite, devant le petit-fils d'Ab-el-Kader, passent des escadrons de spahis qui vont effectuer de nombreuses et impressionantes charges dans les dunes puis au bord de la mer à marée basse, sabre au clair.
Enfin, les spahis algériens n'oublient pas, lors de la prière du soir dans un champ à coté d'un village flamand, d’ « appeler la bénédiction d ’Allah sur les armées alliées ».

Note:
Métrage d'origine 185 m ; métrage conservé 174 m.
1+9 cartons en français.
Détachement d’Armée de Belgique, 36e corps.
Dist. Pathé. Cité dans le catalogue " De Pathé Frères à Pathé Cinéma, 1915, 1916, 1917, 1918 " d'Henri Bousquet.
Film n° 56 dans le catalogue " Les films militaires français de la première guerre mondiale ", Françoise Lemaire, 1997.
Contrairement à ce que le titre annonce, le film concerne des spahis et non des goumiers.
Cité dans la filmographie de l'ouvrage "Alfred Machin, de la jungle à l'écran", de Francis Lacassin, Dreamland Paris, 2001. Le titre exact du film est "Les goumiers algériens en Belgique". Date mentionnée : juin 1915.
Au TC 00:02:16 apparaît "Le plus jeune maréchal ds logis de France (16 ans).". Il s'agit de Christian Sarton du Jonchay, qui pose à cheval à côté de son père le colonel Charles Sarton du Jonchay, commandant du corps des spahis auxiliaires algériens. Il s'est engagé à 14 ans et 8 mois sous la fausse identité de Abd el Ali ben Zanchi pour pouvoir devancer l'appel. Sa situation sera régularisé en mars 1917 où, ayant atteint l'âge réglementaire, il reprendra son nom et sera versé dans l'infanterie (biographie complète sur Internet).