La "chasse tous temps" a pour mission la surveillance et la protection permanente du ciel de France. Ce film présente un exercice d'interception et de destruction d'un aéronef hostile et l'assistance fournie au pilote, dont les instruments sont en panne, lors de l'atterrissage.

Dans un hangar, des mécaniciens s'affairent sur des moteurs et des gouvernails. Un sergent, son casque à la main, attend. Un autre sergent le rejoint. Ils montent dans une jeep et démarrent. Ils roulent sur une piste balayée par un fort vent latéral. Un avion se pose mais une rafale le fait dévier et il s'immobilise dans un champ. Les équipes de sécurité (pompiers et ambulance) interviennent. Le pilote est indemne et aucun incendie ne se déclare.
Un avion est stationné en bout de piste. Le pilote et le copilote sont dans le cockpit : ils sont en alerte. Sur ordre, ils décolleront. Dans des baraquements, d'autres équipages sont en alerte.
Le ciel de France est sous la surveillance constante de nombreux radars. Une salle d'opération rassemble les différentes informations sur l'éventuelle violation du ciel et émet les ordres aux équipes en alerte.
Sur un écran, un opérateur reçoit l'écho-radar d'un "hostile" ; aussitôt, un avion se positionne sur la piste de décollage pour l'intercepter. Tout au long de sa mission, il sera guidé par la tour de contrôle (cap, vitesse et altitude) ; il reçoit aussi des informations concernant "l'hostile" (distance, vitesse et altitude).Une fois suffisament proche, ordre lui est donné de faire feu.

La mission est accomplie, l'intercepteur peut retourner à la base. Mais une partie de ses instruments de bord est en panne. Il en réfère à la salle d'opération qui va le guider vers la piste d'atterrissage. Toutes ses évolutions pendant la mission de combat et pendant son retour sont retranscrites sur un panneau. A l'approche de la piste, il sort ses trains d'atterrissage et, à l'impact, son parachute de freinage. Une fois au roulage, l'avion se range auprès d'autres appareils et l'équipage en sort. Une autre équipe prendra la relève pour la protection aérienne de la France.

Note :
Le film a été commercialisé. Suite à contrat de co-production, droits cinéma et télévision cédés pour le monde entier à la Société France Cinéma Production, 44 avenue des Champs-Elysées, Paris (8e arrondissement), pour une durée illimitée du 31 juillet 1959 [sic]. A obtenu la prime à la qualité délivrée en 1960 par le Centre national de la cinématographie (voir Catalogue des films d'information TTA-123, Service d'information, d'études et de cinématographie des armées, page 225).