VIDÉO
Magazine des Armées 60/15.
[Voyage du général De Gaulle en Algérie].
Du 3 au 5 mars 1960, le général De Gaulle effectue une "tournée des popotes" en Algérie, du Constantinois à la frontière marocaine. Un mois après la fin de la semaine des barricades, "les évènements douloureux d'Alger" selon le présentateur, le président de la République s'adresse directement aux officiers de l'armée d'Algérie. Accompagné de Pierre Messmer, ministre des Armées, il est accueilli, sur l'aérodrome de Telergma, par Paul Delouvrier, délégué général du gouvernement, et le général Challe, commandant militaire de l'Algérie. Sur les images du Général effectuant des revues des troupes et saluant les personnalités locales dans différents postes militaires, le commentaire cite abondamment un communiqué du ministre de l'Information qui précise la politique du gouvernement : le droit à l'autodétermination des Algériens est rappelé ("les Algériens, dans l'égalité des droits, choisiront en toute liberté ce qu'ils voudront devenir") mais, en attendant, la politique de pacification est maintenue. Dans une allusion au FLN (Front de Libération Nationale), le commentaire se termine sur "les atermoiements du pseudo gouvernement algérien à accepter la paix des braves que le Président de la République, suivi par l'immense majorité des Français, avait proposé à plusieurs reprises aux rebelles au nom de la France".
[Jean Rivalland visite l'exposition itinérante des troupes d'outre-mer].
Jean Rivalland, délégué ministériel à la guerre, visite l'exposition itinérante des troupes d'outre-mer, dans les salons de la fondation Rotschild à Paris. Cette exposition a pour but de faire connaître à travers des outils pédagogiques (films, photos, maquettes et jeux) la Communauté française dans son ensemble et l'oeuvre des troupes stationnées dans les colonies.
[Pacification du secteur de Nemours par la Demi-brigade de fusiliers marins (DBFM)].
Depuis 1956, la DBFM assure la pacification du secteur de Nemours, secteur côtier et d'accès difficile couvrant la partie nord de la frontière algéro-marocaine. Après avoir chassé les "rebelles", les fusiliers marins construisent des postes autour desquels se regroupent les populations. Ainsi, ils bâtissent l'école d'Azouna, tandis que les soins médicaux sont assurés par un médecin et des infirmières de Marine dans le dispensaire. Grâce à la pacification, "la vie économique de la région reprend" : un groupe de marins à cheval flânent ainsi dans les allées d'un marché "hier encore interdit par les rebelles".
Dans le premier reportage, la formule gaullienne "une Algérie algérienne liée à la France" prononcée lors de ce voyage est passée sous silence par le commentateur. Cette séquence est montée à partir des images du rush coté ACT 6036.
Du 3 au 5 mars 1960, le général De Gaulle effectue une "tournée des popotes" en Algérie, du Constantinois à la frontière marocaine. Un mois après la fin de la semaine des barricades, "les évènements douloureux d'Alger" selon le présentateur, le président de la République s'adresse directement aux officiers de l'armée d'Algérie. Accompagné de Pierre Messmer, ministre des Armées, il est accueilli, sur l'aérodrome de Telergma, par Paul Delouvrier, délégué général du gouvernement, et le général Challe, commandant militaire de l'Algérie. Sur les images du Général effectuant des revues des troupes et saluant les personnalités locales dans différents postes militaires, le commentaire cite abondamment un communiqué du ministre de l'Information qui précise la politique du gouvernement : le droit à l'autodétermination des Algériens est rappelé ("les Algériens, dans l'égalité des droits, choisiront en toute liberté ce qu'ils voudront devenir") mais, en attendant, la politique de pacification est maintenue. Dans une allusion au FLN (Front de Libération Nationale), le commentaire se termine sur "les atermoiements du pseudo gouvernement algérien à accepter la paix des braves que le Président de la République, suivi par l'immense majorité des Français, avait proposé à plusieurs reprises aux rebelles au nom de la France".
[Jean Rivalland visite l'exposition itinérante des troupes d'outre-mer].
Jean Rivalland, délégué ministériel à la guerre, visite l'exposition itinérante des troupes d'outre-mer, dans les salons de la fondation Rotschild à Paris. Cette exposition a pour but de faire connaître à travers des outils pédagogiques (films, photos, maquettes et jeux) la Communauté française dans son ensemble et l'oeuvre des troupes stationnées dans les colonies.
[Pacification du secteur de Nemours par la Demi-brigade de fusiliers marins (DBFM)].
Depuis 1956, la DBFM assure la pacification du secteur de Nemours, secteur côtier et d'accès difficile couvrant la partie nord de la frontière algéro-marocaine. Après avoir chassé les "rebelles", les fusiliers marins construisent des postes autour desquels se regroupent les populations. Ainsi, ils bâtissent l'école d'Azouna, tandis que les soins médicaux sont assurés par un médecin et des infirmières de Marine dans le dispensaire. Grâce à la pacification, "la vie économique de la région reprend" : un groupe de marins à cheval flânent ainsi dans les allées d'un marché "hier encore interdit par les rebelles".
Dans le premier reportage, la formule gaullienne "une Algérie algérienne liée à la France" prononcée lors de ce voyage est passée sous silence par le commentateur. Cette séquence est montée à partir des images du rush coté ACT 6036.
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Catégories
1945-1962 |
Guerre d'Algérie (1945-1962) |
SCA [service cinématographique des armées] (1946-1961) |
Générique du film
Réalisateur | SCA - |
---|---|
Genre | Non |
Lieu(x) | Algérie - Nemours (Algérie) - Paris - Telergma (ou Telerghma) - |
Personnes représentées | Gaulle, Charles de - Delouvrier, Paul - Messmer, Pierre - Rivalland, Jean - Challe, Maurice - Auboyneau, Philippe-Marie-Joseph - Ducournau, Paul |
Informations
Référence | SCA 204 |
---|---|
Durée | 00:10:01 |
Date de réalisation | 21/03/1960 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |
Typologie | Non |
Origine | SCA/Algérie (service cinématographique de l'armée française en Algérie) |
Domaine public | Non |