Le ministre de la Défense, Charles Millon, est accueilli à sa descente d'avion. Après avoir serré la main des EVAT (engagé volontaire de l'armée de terre) assurant sa sécurité, il se rend sur un point haut de Sarajevo, où un officier supérieur lui explique le découpage ethnique de la ville. Interrogé sur Sarajevo, le ministre évoque le souvenir de deux militaires francais tombés 12 mois auparavant pour promouvoir le processus de paix. Rentré à Sarajevo, le ministre de la Défense déclare que sa présence parmi les militaires francais de Bosnie est son souhait de commémorer la fête nationale ensemble. Il adresse également aux soldats français un message d'encouragement pour représenter les valeurs de la France. A l'issue, il procède à la remise de décorations dans l'ordre national du Mérite à des officiers supérieurs. Le jour suivant, Charles Millon revient sur les événements antérieurs au cours de son discours, et insiste sur la position de la communauté internationale qui a pris ses responsabilités vis-à-vis des événements anciens, et parle du concept d'une défense européenne pour avoir la paix en Europe. Le ministre de la Défense rejoint Mostar en hélicoptère, en un lieu qui s'appellait le saillant de Konjic, pendant la guerre. Là, il est accueilli par le chef de corps du BATINF6 (bataillon d'infanterie n° 6). Il rejoint à pied le camp français de Borci, où il passe en revue la garde d'honneur. Le chef de corps du BATINF6 lui présente ses différents capitaines, commandant les unités élémentaires. A l'issue, il assiste au chant traditionnel des troupes de marine. Puis il est procédé à une remise de cadeaux, la plaque traditionnelle du BATINF6 pour le ministre de la Défense et l'emblème du ministère de la Défense pour le chef de corps du BATINF6.