Deux canonnières baptisées "T" et "H" effectuent un voyage fluvial du Havre jusqu’à Strasbourg. Les bâtiments remontent la Seine jusqu'à Paris, empruntent le canal de l'Ourcq, puis le canal de la Marne au Rhin, qui comporte de nombreuses écluses et des tunnels, notamment celui de Houg. A partir de Vitry-le-François, la glace gêne la navigation. Bien qu'elles soient équipées de brise-glaces, les canonnières sont par moment immobilisées. Elles sont parfois halées par des chevaux. Description des séquences :

Un marin fait la lessive et étend le linge.
A Lagny, vue de la passerelle provisoire remplaçant le pont de fer détruit en 1914 à l’approche des Allemands, puis d’une autre passerelle ; un secteur est inondé suite au débordement de la Marne. Plusieurs ponts en amont sont détruits, notamment des ponts ferroviaires à Courtaron et près de Château-Thierry. La canonnière passe à Château-Thierry (TC 00:04:09) où les ponts détruits en 1914 sont remplacés par des passerelles, puis à Jaulgonne.
Aux abords de l’écluse de Dizy (TC 00 :06 :04), par temps de neige, les deux bâtiments se ravitaillent en charbon auprès de la péniche « Francine » puis entrent dans le canal latéral à la Marne. Avant Châlons, les canonnières croisent des péniches ; des tanks Renault FT17 circulent sur le chemin de halage.
A Châlons-sur-Marne (TC 00:10:08), une canonnière franchit une écluse et passe sous un pont où est massée la population.

Notes :
Compte rendu de tournage n° 2040 de Charles Blanc du 29/01 au 02/02/1919. Reportage photographique SPA 225 Z du même opérateur.
La suite du voyage se trouve sur le film 14.18 A 710.