Le voyage de deux canonnières, nommées « Aisne » et « Somme » du Havre jusqu'à Strasbourg. Les bâtiments remontent la Seine jusqu'à Paris, empruntent le canal de l'Ourcq, puis le canal de la Marne au Rhin, qui comporte de nombreuses écluses et des tunnels. A partir de Vitry-le-François, la glace gêne la navigation. Bien qu'elles soient équipées de brise-glace, les canonnières sont parfois immobilisées. Elles sont parfois halées par des chevaux.

Sur le canal de la Marne au Rhin, la canonnière Aisne avance en brisant la glace, puis franchit une écluse. Une automobile Renault et un vélo suivent le bateau sur le chemin de halage.
La canonnière poursuit à travers un paysage enneigé et passe sous un tunnel. Elle croise un cheval et des hommes tirant une péniche depuis le chemin de halage. Elle passe le long d’un village enneigé.
La canonnière Aisne est coincée dans les glaces à la sortie d'un tunnel à hauteur de Houy.
Arrivée à Toul, elle passe sous un pont où sont attroupés militaires et civils, près d'une usine. Le convoi longe la zone industrielle, avec un baraquement abritant une coopérative militaire, puis un secteur campagnard.
La canonnière Aisne passe ensuite sous un viaduc de chemin de fer parcouru par un train. Elle franchit une passerelle tournante.
Plus loin, les marins brisent la glace à la proue.
Dans un paysage enneigé, la canonnière croise une péniche.
Elle approche de Strasbourg, observée par des badauds attendant près d’une écluse. Enfin, la canonnière Aisne stationne sur le canal.

Notes :
Une canonnière est un navire de guerre léger, à faible tirant d'eau et armé d'une ou plusieurs pièces d'artillerie qui intervient dans des eaux peu profondes.
Comptes rendus de tournage n°2027, n° 2028 de Charles Lemoine en 1919, n° 2030 de Pierre Périn le 22/01/1919, n° 2040 de Charles Blanc les 01-02/02/1919. Le début du voyage se trouve sur le film 14.18 A 709.
Voir reportages photo référence SPA 221 Z et SPA 225 Z.