Aux débuts de l'aviation, une simple prairie ou un champ de petite taille pouvait faire office de piste d'envol ou d'atterrissage, car les avions n'avaient pas besoin de beaucoup de place pour évoluer. Avec les progrès de l'aviation, cela a changé.

Il faut, en premier lieu, sélectionner une grande surface plane. Il faut ensuite la sécuriser : des soldats armés de piques sondent le sol pour localiser les mines. Une fois sûr, le terrain est mesuré par les topographes et la nature du sol est analysée.
Les gros travaux peuvent alors commencer. Des soldats défrichent à la machette, aidés par des engins du Génie pour les obstacles les plus gros. Les artificiers font exploser les très gros arbres ou les maisons.
Des engins du Génie terrassent le terrain et l'aplanissent. Des camions chargés de remblai l'amènent sur la piste pour que les bulldozers le répartissent. Certaines partie de la future piste d'aviation sont bétonnées. Celles qui ne le sont pas sont durcies (passages d'engins très lourds) et recouvertes de plaques de métal assemblées en tapis.

La piste est terminée, les avions peuvent l'utiliser.
Film réalisé avec le concours du 71e bataillon du génie de l'air français.
"Ce film est dédié aux groupes du génie de l'air, à ces bâtisseurs d'aérodromes dont la tâche gigantesque contribua à la victoire " précise un carton initial.

Les informations concernant l'équipe de réalisation (opérateurs, monteur, compositeur, commentateur) sont extraites de l'article "Nouveaux films de court-métrage" in Le Film français - 3e année - n°87, 2 août 1946, p. 82.

Le film a été commercialisé. Droits d'exploitation cédés aux sociétés Discina, 128 rue la Boëtie, Paris, pour le 35 mm et Eclair Journal, 9 rue Lincoln, Paris, pour le 16 mm (voir Catalogue des films d'information TTA-123, Service d'information, d'études et de cinématographie des armées, page 80).