VIDÉO

Service de Santé, 5e Armée.

Réalisateur(s) : Inconnu


Première partie.
Ce service est dirigé par le médecin inspecteur Pauzat (1) qui pose auprès de ses collaborateurs. Puis sont présentées différentes installations : un train sanitaire arrive en gare de Château-Thierry et les blessés sont transbordés jusqu'à des véhicules sanitaires qui les attendent pour les conduire à l'hôpital d'évacuation ; l'ambulance de Verneuil, du château de Mun à Pargny-lès-Reims (Marne) ; de Boursault (Marne) où l'on croise le médecin chef et où l'on visite les salons transformés en chambres et la cuisine transformée en salle d'opération, le parc et les écuries ; l'ambulance du prieuré de Binson (Marne) où le cloître et sa colonnade offrent un plaisant cadre pour la promenade des convalescents ; à l'ambulance de Louvois (Marne), arrivée de la voiture électrogène hippomobile H. Perrin et installation des équipements.

Deuxième partie.
Présentation rapide des baraquements composant l'hôpital d'Auve (Marne) et celui du lycée à Troyes (Aube). Dans ce dernier, trois fours installés à l'extérieur servent à incinérer les immondices. A l'hôpital de vénériens à Vitry-le-François (Marne), dans l'annexe d'un centre d'éclopés, des convalescents se promènent dans le parc. Un soldat couché sur une table à pansement subit une injection intra-veineuse qu'il a du mal à supporter. L'heure de la soupe a sonné, les corvées se dirigent vers un hangar ouvert de tous les côtés et aménagé en réfectoire. L'ambulance du château de Nantivet à Suippes (Marne), tout comme l'hôpital de la ferme de Cuperly ou l'ambulance de Saint-Hilaire (Marne), se composent de baraquements entourés d'arbustes et de plate-bandes, reliés par des galeries couvertes. L'ambulance automobile chirurgicale n°1 à Suippes dispose d'une voiture de stomatologie (n°14), ou le médecin-major lieutenant Gaumarais fait office de dentiste ambulant. Tandis que son aide (peut-être un prothésiste) travaille sur un établi, il procède à l'extraction d'une dent "récalcitrante" sur un soldat sous le regard médusé de ses camarades. Cette ambulance bénéficie des services d'une lessiveuse de campagne, d'une barboteuse, d'une essoreuse et d'un séchoir fonctionnant grâce à un four à bois.

Note : (1) Jean-Eugène Pauzat (1854-1929). Sa présence permet de préciser l'intervalle de dates de la séquence : il est chef du service de santé de la 5e armée du 2 août 1914 au 29 novembre 1916. Par déduction, on peut supposer que le reste des séquences a été tourné entre avril 1915 et fin 1916. Le fait qu'aucun compte-rendu correspondant aux scènes filmées n'existe dans les archives conservées à la SPCA à partir de la fusion des deux sections plaide pour une date antérieure à février 1917.

1+15 cartons en français.

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Liste des extraits

Durée totale
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  • Générique du film

    Réalisateur SCA-SPCA -
    Genre Non
    Lieu(x) Auve - Boursault - Château-Thierry - Louvois - Marne - Pargny-les-Reims - Suippes - Troyes - Verneuil - Vitry-le-François - Binson et Orquigny -

    Informations

    Référence 14.18 A 875
    Durée 00:32:03
    Format d'origine 35 mm
    Couleur Noir et blanc
    Typologie Produit monté
    Origine SSA (service de santé des armées)
    Domaine public Non