VIDÉO

Magazine Top Défense n° 15. Les forces de présence et d'actions extérieures.

Réalisateur(s) : Bernard Orcel , Yves Rémy , Ada Rémy


[Djibouti : les forces prépositionnées].

Le colonel Rousseau, commandant les forces terrestres des Forces françaises de Djibouti (FFDJ), présente l’ensemble des unités interarmées et leur rôle à 5000 kilomètres de la France : respecter les engagements de la France auprès des pays amis, assurer leur sécurité et préserver ses intérêts et ses ressortissants. Djibouti représente la plus grosse implantation militaire française en dehors du territoire métropolitain, avec une garnison interarmée de 4000 hommes.

[Mai 1991, opération "Godoria" : soutien à la république de Djibouti, aide humanitaire aux Ethiopiens].

Au cours du mois de mai 1991, en Ethiopie, la poussée des rebelles provoque la chute du régime du colonel Menghistu Haïlé Mariam. Addis Abeba, la capitale, est investie. Des dizaines d’avions de l’armée gouvernementale et des milliers de soldats en armes affluent à la frontière djiboutienne pour y trouver refuge. Les FFDJ sont engagées dans l’opération "Godoria".
Le 27 mai 1991, deux avions de chasse Mig-27 de l'armée de l'Air éthiopienne, d'origine russe, se posent sur l'aéroport de Djibouti ; les pilotes demandent l'asile politique. Ce n'est que le début de l'exode : 14 hélicoptères et 7 autres avions suivront.
Le 25 mai, les forces aériennes françaises, sur ordre du ministère de la Défense et du Quai d'Orsay, organisent l'évacuation des ressortissants français d'Addis Abeba.
Le 26 mai, les chasseurs français "Mirage" F1-CR de la base aérienne décollent pour une mission de surveillance des frontières et repérent deux colonnes armées s'approchant de Djibouti : l'une au nord et l'autre à l'ouest, près de la ville de Moulhoulé (il s'agit dans ce cas d'une division blindée complète avec son armement, suivie de plusieurs centaines de civils). En même temps, de nombreux bateaux approchent du port ; les commandos Marine les arraisonnent, les fouillent et leur apportent une aide médicale et alimentaire d'urgence. La 13e Demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE) et le 5e Régiment interarmes outre-mer (RIAOM) se portent au devant des troupes terrestres qui arrivent, afin de les stopper, de les canaliser, de vérifier leurs intentions et de les nourrir.
Le 27 mai, la décision est prise, en accord avec les forces françaises et le gouvernement djiboutien, de déplacer les réfugiés, stationnés près des frontières qu'ils ont traversées, plus au sud, vers Ali Sabieh où un camp de regroupement est organisé. Les réfugiés sont fouillés pour éviter la dissémination d'armements ; ordre leur est donné de rester dans le convoi et de ne pas descendre des camions.
Le 29 mai, l'armée française récupère les infrastrustures installées pour l'accueil des exilés (tentes, réservoirs...) et les armes éthiopiennes restées à Moulhoulé ; plus de 47 tonnes de munitions et d'armes légères sont détruites dans le désert.
Le 5 juin, un dépôt de munitions explose dans Addis Abeba, faisant de nombreux morts et blessés. Le commandement des FFDJ décide d'envoyer une antenne chirurgicale sur place.

[Reporters de guerre n° 8 : La misère des soldats].

La mort frappe tous les combattants, qu'ils soient sur la terre, dans les airs ou sur la mer. Elle devient si quotidienne et si familière que les soldats finissent par ne plus lui prêter attention.

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