En mai 1942, le service cinématographique de l'armée de Vichy réalise plus d'une trentaine de reportages concernant les équidés au sein de haras nationaux, de dépôts ou d'établissements de remonte, d'élevages de particuliers et d'unités militaires utilisant le cheval ou le mulet.

Dans le cadre de la réhabilitation de l'image de l'armée, la politique militaire de l'État français cherche à favoriser l'émergence d'un nouveau modèle de chef, efficace, humain, respecté, proche de ses hommes, un homme nouveau. Pour cela, il faut rénover la sélection et la formation des officiers notamment.
L'armistice franco-allemand du 22 juin 1940, entraîne le repli des écoles d'instruction et d'application de l'armée de terre en zone libre. Ainsi, l'école d'application de cavalerie et du train de Saumur se replie à Tarbes (Hautes-Pyrénées) où, sous la direction du général de brigade Méric de Bellefon, elle forme les officiers de cavalerie, du train et de la garde.
Le Cadre Noir y est présent et demeure le conservatoire de l'équitation française sous la direction de l'écuyer en chef, le commandant Aublet.

Sur le terrain de Léchez, près de Tarbes, des figures de dressage sont présentées par des écuyers du Cadre Noir. Sur le terrain de Laloubère, un jury, composé notamment du général Méric de Bellefon et du commandant Aublet, assiste à un concours hippique (sauts d'obstacles) permettant d'apprécier les qualités de l'enseignement équestre dispensé à l'école ainsi que celles des officiers élèves.