Durant toute l'année 1951, de rudes combats sont menés autour de Hanoï entre les forces franco-vietnamiennes et le Viêt-minh. Huit offensives, présentées dans l'ordre chronologique avec une carte pour localiser chacune d'elles et évoquées par un commentaire dense, montrent par quelques images représentatives le déroulement, la dureté des combats et l'échec du Viêt-minh.
Lors de la bataille du Dong Trieu, trois divisions d'élite ennemies échouent face aux postes de Mao Khê Mines et Mao Khê Eglise, qui résistent grâce aux renforts (6e BPC) et au dégagement de Mao Khê opéré par les chars du groupement Sizaire.
Dans les montagnes du pays thaï, l'intervention du 17e Tabor et des commandos parachutistes ainsi que des troupes du colonel Coste, bien ravitaillées par parachutage en armes et en munitions, aboutit au repli de l'ennemi.
Lancée le 19 avril, l'opération "Méduse", menée par quatorze bataillons et quatre groupes d'artillerie soutenus par l'aviation, permet le nettoyage du delta et de la région sud de Kesat et la libération de six cents villages. Cette opération est le premier volet de la pacification du delta tonkinois ; elle est dirigée par le général de Linarès. Le Viet-minh subit de lourdes pertes.
Lors de la bataille du Day, le Viêt-minh est contre-attaqué et matraqué par les bombardements aériens et les tirs de canons. Puis, face à la menace qu'il fait peser dans la région de Thanh Hoï, les troupes françaises, un temps stoppées, appuyées par l'aviation et l'artillerie, désorganisent et détruisent les éléments viêt-minh.
Dans la région montagneuse de Nghia Lo, en octobre, l'ennemi reprend l'assaut, l'aviation largue des bataillons de parachutistes et des munitions aux postes militaires isolés.
En novembre, le groupement blindé du colonel de Castries et les Tabors du colonel Clément s'emparent de Cho Ben au fond de la vallée.
L'offensive se poursuit vers Hoa Binh, menée par les fantassins parachutés, les chars, l'artillerie et les unités terrestres arrivant par des péniches de débarquement.
L'ennemi réagit en se lançant dans la bataille de la Rivière Noire en décembre 1951. L'artillerie française et le bombardement incessant de l'aviation assaillent l'ennemi qui se retire après avoir subi de lourdes pertes. Le paysage est dévasté, villages et postes en ruines s'accumulent.