Les troupes françaises en 1949 font progresser la pacification en Cochinchine grâce à l'établissement et à l'expansion de postes. Ce dispositif militaire et territorial repose sur des points fortifiés à partir desquels s'organisent des patrouilles, chargées d'assurer la protection et la sécurité de la population.

Des moines boddhistes prient à l'intérieur d'un temple. Installé dans un endroit stratégique, le poste militaire de la région de Bien-Hoa est un véritable village fortifié, avec ses murs d'enceinte, ses palissades et ses tours de guet. Au quotidien, les soldats français et les supplétifs ou réguliers indochinois montent la garde tandis que les paysans cultivent les environs. Pendant ce temps, au poste, les femmes indochinoises préparent le repas tandis que les enfants des villages alentour suivent des cours à l'école élémentaire. Un marché, des journaux, un foyer et l'arrivée du courrier améliorent le quotidien. Rien d'important ne semble pouvoir troubler la vie du poste, lorsque soudain, une alerte est lancée avec la présence de partisans du Viêt-minh dans la région. Un affrontement s'engage dans la jungle où l'adversaire semble invisible. Les soldats rentrent cependant avec trois prisonniers, au grand soulagement de leurs femmes et de leur enfants. Ces images sont mises en scène et filmées en reconstitution.

Note : ces images sont montées dans le film SCA 41 : La vie autour d'un poste au Vietnam.