Le général de Gaulle en Allemagne".
Le général de Gaulle effectue une visite des troupes en Allemagne, accompagné du ministre de la guerre André Diethelm. Dans les différentes villes, le général est accompagné des généraux Koenig, de Lattre de Tassigny, ou de Monsabert. Ainsi, à Saarbruck, à Trêves, à Mayence et à Coblence, les troupes sont passées en revue. Parmi la foule, des Allemandes, en costume local offrent des fleurs et une bouteille de vin au Général. Les blindés défilent à Fribourg et, le général continue sa tournée, à Sassbach, avec la visite aux Spahis en grande tenue. Il rend également un hommage au soldat Turenne mort en 1940. La "tournée allemande" s'achève par la ville de Baden-Baden. A son retour, à Strasbourg une foule ovationne le Général qui est accueilli par le recteur de l'Université.

"Chevaux de l'Empire".
En Afrique du Nord, à Mostaganem et à Oran, des établissements hippiques viennent d'être créées pour répondre aux besoins militaires. Dans ces établissements qui possèdent les équipements les plus modernes, les chevaux sont soignés, dressés et préparés pour "le service". Ainsi, grâce à ces structures implantées en Algérie, les militaires montrent une volonté de poursuivre "le génie civilisateur de Lyautey". Les belles images (chevaux au galop, soins prodigués à ces animaux, patrouilles en bord de mer) et l'apparente bonne entente entre les Arabes et les Français donnent une dimension idyllique de ces établissements équestres.

"Images américaines".
Aux Philippines, un jeune GI reçoit une permission de quelques jours pour aller se reposer à Manille. C'est le début de son aventure romanesque ! Arrivé à Manille, le permissionnaire et ses amis rencontrent des Wacs (femmes qui ont choisi de servir leur pays). Un flirt se noue entre le permissionnaire et une Wac. Pendant ce temps, un navire-hôpital, le "Marigold" arrive à Hawaï. Il transporte des "nurses" qui se sont engagées. Afin d'être opérationnelles, elles doivent s'entrainer au judo, tirer au fusil et à la mitraillette, franchir une rivière. Elles se remettent de leurs émotions lors d'un cocktail, donné en leur honneur. (Ce reportage est traité de manière légère et ne tient peut-être pas tout à fait compte des difficultés réelles sur le terrain).

"La France en Extrême-Orient".
A Chandernagor, des convalescents, légionnaires et coloniaux d'Indochine (qui se battaient contre les armées japonaises en mars 1945), se font soigner dans un hôpital. L'un de ces soldats prisonniers des Japonais a échappé à une tentative de décapitation et montre sa cicatrice (peut-être est ce le soldat Cron seul rescapé du 3e Régiment de tirailleurs tonkinois) (Voir rush ACT 1049). Entretemps, le général Leclerc visite le 5e Régiment d'infanterie coloniale (RIC) qui reçoit la croix de guerre et rend également visite aux soldats qui s'embarquent pour l'Indochine à bord des deux bâtiments : "Le Triomphant" et le "Richelieu". Le bâtiment "Richelieu" appareille le 27 septembre 1945 et arrive à Saigon. Les civils français, inquiets de leur situation, accueillent les soldats avec joie. En revanche, des Indochinois qui regardent, de loin, l'arrivée du 5e RIC sont "les moins enthousiastes !". Au son de la Marseillaise, les soldats défilent dans Saigon. Le 29 septembre, sous une pluie torrentielle, le général Leclerc arrive à Saigon, où l'accueillent le major-général anglais Gracey (commandant la 20e division hindoue) et le colonel Cedille (sous commissaire de la Cochinchine). C'est sous une averse tropicale, qu'il se rend au Palais du Gouvernement.