VIDÉO

Magazine n°21.

Réalisateur(s) : Inconnu


Les ailes qui s'ouvrent".

En Algérie, des jeunes garçons et filles travaillent dans un atelier de modèles réduits de planeurs et d'avions, mis en place pour éveiller chez eux le goût du sport aérien. Ils effectuent ensuite des essais, plus ou moins réussis, à l'extérieur. Il existe aussi à Alger un centre de documentation interalliés où sont exposés différents modèles réduits.

"Bag pipers".

Sur les Champs Elysées, au pied de l'Arc de triomphe, les "bag pipers" (joueurs de cornemuses) féminines de l'armée canadienne donnent une aubade ; une foule nombreuse de civils et de militaires, dont des Canadiens, assistent au spectacle. La présence de la population parisienne est un hommage à l'effort de guerre consenti par la Femme canadienne. Aux jardins des Tuileries, elles entament un quadrille, toujours au son de leurs instruments, sous les yeux du général Revers.

"Le sang de l'empire".

Les troupes coloniales, venant notamment d'Afrique, ont pris une part importante dans la victoire de la France sur l'Allemagne nazie. Certains de ces soldats noirs ont été démobilisés et retournent dans leur pays natal. A Marseille, le général Ingold en félicite quelques-uns avant leur départ ; son épouse leur remet un colis en guise de viatique. A leur arrivée à Dakar, ils sont accueillis par un détachement d'honneur.
Le reportage suit un tirailleur sénégalais qui retourne dans son village. A proximité, il est accueilli par des jeunes gens qui l'escortent. Son arrivée dans le village est triomphale, une fête folklorique est organisée pour le "retour du héros".
De nombreux dispensaires oeuvrent pour la préservation de la santé des populations de l'empire. Ils sont notamment très engagés dans la lutte contre la maladie du sommeil qui fait des ravages dans les pays de l'A.O.F. En 1944, 4,5 millions de visites médicales ont été effectuées et 20 000 Africains atteints ont été dépistés et traités. Mais la lutte contre cette maladie passe aussi par une action sur le terrain, en plus des soins ; ainsi, les militaires s'impliquent dans la destruction des foyers de vie de la mouche tsé-tsé, à l'aide de lance-flammes.
Dans la banlieue de Dakar, près de Ouakam, la compagnie blindée européenne fait un exercice de combat. Beaucoup d'engagés composent le personnel de cette unité. Les exercices de combats étant, sous ces latitudes, plus éprouvants, les soldats se reposent dans des centres ou à la mer.

"Chef de file".

La Marine nationale forme ses moniteurs au centre Siroco, baptisé ainsi en l'honneur du torpilleur "Siroco", titulaires de 3 citations à l'ordre de l'Armée et coulé lors de l'évacuation maritime de Dunkerque.
Dans ce centre, les futurs "chefs de file" pratiquent de nombreux sports, ce qui leur permet de forger leur corps et leur moral. Ils sont aussi formés aux pratiques maritimes, telles que la voile et l'aviron.

"Pacification en Indochine".

Le 31 octobre 1945, le nouveau haut-commissaire de France en Indochine, l'amiral Thierry d'Argenlieu est accueilli à Saigon par le général Leclerc. Venu représenter la France aux confins de son empire, il a pour mission de rétablir l'ordre républicain malmené par les poussées viet-minh.
Cette mission a été confié plus particulièrement aux hommes de la 2e DB du général Leclerc et aux marins du "Richelieu". Les actions amphibies sont facilitées par l'intense réseau de rivières qui sillonne l'Indochine.
La poche de résistance du sud de Saigon est réduite par le lieutenant-colonel Massu. Malgré la végétation et les difficultés posées par le Viet-minh, la zone de paix s'étend.
La ville de Cocong est reprise ; cet assaut coûte la vie à un soldat français.
De nombreux réfugiés, chinois notamment, viennent se mettre sous la protection du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient (CEFEO), dont la mission est de "rétablir la confiance et lutter contre les diverses propagandes qui ont polarisé la résistance à l'Européen". De nombreux ponts détruits pendant la guerre sont reconstruits pour permettre l'avancée du CEFEO qui emploie, pour cette tâche, des prisonniers japonais.
L'action française en Indochine n'est pas seulement militaire mais "elle a un rôle civilisateur, de rétablissement de la paix, de la justice dans le cadre d'une autonomie intérieure à l'Union française".
Présenté par la direction des services de presse du ministère de la guerre.

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Durée totale
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  • Générique du film

    Réalisateur SCA -
    Genre Film d'actualité
    Lieu(x) Afrique du Nord - Afrique - Algérie - Cap Saint-Jacques - Cochinchine - Dakar - Fort de l'Eau (Bordj-el-Kifan) - Indochine française - Marseille - Mékong - Paris - Saigon (Ho Chi Minh Ville) - Sénégal -
    Personnes représentées Leclerc de Hauteclocque, Philippe - Massu, Jacques - Thierry d'Argenlieu, Georges - Ingold, François - Graziani, Gaston - Gracey, Douglas - Revers, Georges

    Informations

    Référence MAG 221
    Durée 00:16:40
    Date de réalisation 16/01/1946
    Format d'origine 35 mm
    Couleur Noir et blanc
    Typologie Produit monté
    Origine SCA : Service Cinématographique des Armées
    Domaine public Non