Premier d'une série de films documentaires réalisés par le service cinématographique de l'armée (SCA) et consacrés à la Seconde Guerre mondiale, " Bataillon de choc " porte sur l'entraînement des parachutistes de cette unité d'élite formée en 1943, au centre d'entraînement de Staoueli en Algérie.

Les parachutistes du Bataillon de choc effectuent un entraînement physique et militaire à travers divers exercices et une manoeuvre commando.
Une vingtaine d'hommes courent sur une plage. Ils sont vêtus uniquement d'un pantalon de treillis et font des exercices d'assouplissement et des roulades.
En forêt, des soldats s'élancent d'une plateforme, accrochés à une tyrolienne. Ils s'entraînent au saut en parachute (franchissement de porte, saut par trappe). Certains sont accrochés à des suspentes et apprennent à diriger leur parachute.
Des parachutistes sautent d'un avion de transport Dakota et atterrissent dans un glacis. Une fois débarrassés de leur parachute, ils progressent vers l'objectif qu'ils doivent détruire : une ligne de chemin de fer. Pour s'y rendre, ils utilisent des techniques telles que le ramper, l'escalade ou le franchissement de cours d'eau. Arrivés sur place, ils disposent des explosifs (plastique) sur la voie ferrée.
Après l'explosion, les commandos se retirent sous le feu de l'ennemi.


Note : images tournées par Tahar benelhannache, dit Hannache (ou Hanache). Requis par le SCA en 1942 en tant que caméraman, Hannache est démobilisé en 1945. L'opérateur de prise de vues deviendra aussi producteur et réalisateur plus tard (après 1947).