Dans le port de Marseille, des chaloupes et des avions sont embarqués à bord du transporteur "Basque". Des barques destinés à être envoyées sur le front d'orient attendent d'être chargées sur le quai pendant que des hommes prennent le repas à bord du bâtiment. Le "Tensift", chargé de benzine, entre au port passant près du bassin national.

Le 7 février, dans les hangars 3, 4 et 5 du port, des munitions et des céréales (blé) sont entreposées. Du combustible est entassé sur les quais et le "Melbourne" charge ses cales de charbon.

Le 8 février, les bâtiments "Bône" et "Naples" ont à leurs bords des prisonniers allemands qui s'occupent des lessives et des cuisines. Les prisonniers se rendent au magasin d'habillement où se trouve le tailleur du bâtiment. D'autres prisonniers travaillent sur les quais et dans la gare maritime. Un transbordeur est entré dans le vieux port.

Le 10 février, des prisonniers allemands transportent des barres à obus et déchargent des arachides en provenance du Sénégal.

Dans les environs de Marseille, l'hôpital Saint-Eloi recueille des réfugiés serbes. Un d'entre eux se fait soigner à la pharmacie et d'autres s'occupent de leur toilette et de leur linge. Des étudiants d'origine serbe se préparent à partir à Aix. Ils passent au réfectoire et aux cuisines. L'hôpital Saint-Eloi est composé de la salle de France (70 lits) et la salle de Russie.

L'hôpital François Masson de Marseille abrite également des réfugiés serbes ayant atteint la côte en 24 jours. Des enfants sortent des vestiaires et prient dans la cour. Un pope officie une cérémonie "Inverti Sava" pour la fête des écoliers. De jeunes Serbes partent pour le collège de Rumilly. Dans l'hôpital, des réfugiés prennent un repas et se font soigner. Une petite fille se dirige vers les douches.
Le 12 février, sur les quais de la Joliette, des lingots de plomb sont déchargés et empilés sur le quai.
Sur le bassin de la Joliette d'où la cathédrale de Marseille est visible, le bâtiment "Samara" s'occupe de l'arraisonnement des navires.