Anniversaire du franchissement du Rhin".

L'histoire montre que le franchissement du Rhin scelle définitivement le succès des grandes conquêtes militaires, comme l'illustrent quelques tableaux représentant les principaux franchissements historiques depuis l'époque romaine. Le souvenir du dernier franchissement victorieux, tenté le 31 mars 1945 dans la région de Germersheim et de Spire et le 2 avril 1945 à Leimersheim, est évoqué à travers la maison qui abritait le PC (Poste de commandement) du général Guillaume commandant alors la 3e DIA (Division d'infanterie algérienne). C'est dans cette maison que le général de Lattre de Tassigny vint diriger les opérations audacieuses qui permirent la prise de Karlsruhe.
Après cette introduction historique, l'anniversaire du dernier franchissement est célébré sur les berges du fleuve en présence du général Guillaume, commandant en chef des FFA (Forces françaises en Allemagne). Ce dernier salue la mémoire des soldats de la 9e DIC (Division d'infanterie coloniale), qui tombèrent à Leimersheim, et de la 2e DIM (Division d'infanterie marocaine) qui tombèrent à Germersheim. Une gerbe est déposée à Spire au pied du monument rappelant l'exploit du Corps Franc du 3e RTA (Régiment de tirailleurs algériens) et le succès des opérations de la 3e DIA. Enfin, le général Guillaume s'entretient avec les acteurs des combats qui lui montrent l'emplacement de leurs exploits.

"Manoeuvres sur le Neckar".

Le franchissement d'une rivière est une étape délicate mais souvent déterminante dans le succès des opérations militaires. La dimension stratégique de la manoeuvre est renforcée par les accents martiaux de la Chevauchée des Walkyries de Richard Wagner. Dans la vallée du Neckar, des troupes françaises répétent les différentes phases de la manoeuvre. Ainsi, pendant la nuit, un pont sur bateaux pneumatiques est lancé sur le Neckar (Bade-Würtemberg). Le matin, les derniers éléments blindés du 12e RC (Régiment de cuirassiers), les jeeps et les motos le franchissent. L'infanterie est transportée d'une rive à l'autre sur de petites barques. Après avoir traversé Fromnenhausen, les chars Sherman M4A1, les canons automoteurs M7 Priest du 24e RA (Régiment d'artillerie) et l'infanterie progressent le long d'une route de campagne. A l'abord d'une crête, les fantassins reconnaissent le terrain avant que les chars ne reprennent leur progression. A l'issue de la manoeuvre, le 9e Bataillon du génie procède au démontage du pont.

"Parachutage d'essence à une unité de chars".

Le ravitaillement en essence des chars est souvent facilité par l'intervention de l'aviation. Le 23 mars au camp de Münsingen (Bade-Würtemberg), au cours d'une manoeuvre des chars du 12e RC (Régiment de cuirassiers) avec appui de Vampire, le parachutage d'essence est demandé. Aussitôt, sur l'aérodrome de Strasbourg, la 1re compagnie de ravitaillement par air de la base 901 procède au chargement des jerricans dans trois avions cargos américains Packet C-82 ; les appareils décollent et prennent leur formation puis l'essence est parachutée au dessus de la zone prévue. A terre, les parachutes sont repliés et l'essence transportée au point de ravitaillement. A l'issue de la manoeuvre, le général Navarre passe en revue les troupes et interroge les équipages.
Ce magazine porte également la référence FT 2019, qui semble de meilleure qualité technique.

2e sujet (Manoeuvres sur le Neckar) : reportage FFA 51 A 18.
3e sujet (Parachutage d'essence à une unité de chars) : reportage photo FFA 51 A 16.