Juillet 1916.
Le capitaine Walter présente au général Foch un nouveau type de bouclier qu’il a inventé, fait d’une carapace sur deux roues, derrière laquelle le soldat avance à quatre pattes, muni de chaussures spéciales et de genouillères. Ces boucliers sont utilisables pour la pose d’explosifs dans les réseaux de barbelés adverses. Le général de Castelnau assiste également à la démonstration.
Carton "Avant l’invention des boucliers, le soldat chargé d’aller poser les explosifs dans les fils de fer barbelés, n’était pas à l’abri des balles. "
Vue d’un soldat rampant en terrain découvert vers le réseau de barbelés.
Carton "Une ingénieuse carapace blindée mettra le soldat à l’abri des mitrailleuses pour aborder les réseaux. "
Une dizaine de soldats protégés par le dispositif progressent dans l’herbe.
Carton "Très facilement démontable et transportable. "
Les soldats marchent en courent en file indienne avec les boucliers en pièces détachées puis les assemblent.
Carton "Le général Foch assiste à la démonstration faite par le capitaine Walter, inventeur du bouclier. "
Carton "Les soldats sont munis de chaussures spéciales et de genouillères. "
Tentative de franchissement d’un fossé avec le dispositif…
Carton "Un poste à la tranchée assure la communication, au moyen d’un câble, avec la carapace. " et "Ce câble amène des baguettes explosives qui seront placées dans les réseaux. "
Une perche pousse la charge vers l’intérieur du réseau de barbelés, puis le soldat et sa carapace reculent précipitamment tandis que l’explosion se produit alors que l’homme est encore à proximité.
Carton "On remarquera que la carapace n’étant qu’à quelques mètres de la formidable explosion, le soldat ne court aucun danger. "
Carton "Avant l’explosion. " et "Le même endroit après l’explosion. Dans ce passage, il ne reste plus un fil de fer. "

Notes :
Métrage d'origine 113 m ; métrage conservé 110 m.
1+10 cartons en français.
6e Armée.
Dist. Eclair.
Film n° 375 dans le catalogue " Les films militaires français de la première guerre mondiale ", Françoise Lemaire, 1997.
Le lieu est peut-être l’école de grenadiers de Melette, dans la Marne (Reportage photographique SPA 17 N) mais les dates ne correspondent pas.