Ce film montre l'état du territoire dévasté par l'ennemi lors de sa retraite sur la ligne Hindenburg en mars 1917. Il reprend la première partie du film 14.18 A 129 avec quelques séquences et cartons supplémentaires (indiqués par une *)

Carton "Première partie. C'est le renforcement continu de l'artillerie française à grande puissance qui a obligé le commandement allemand à raccourcir son front de bataille." Des pièces d’artillerie lourde sur voie ferrée tirent : des canons de côte de 19 cm su affûts-truck tous azimut Schneider, un canon de 32 cm modèle 1870-81 sur affût à glissement Schneider. A Chalons-sur-Vesle, le 14 avril 1917, un obusier de 400 mm modèle 1916 sur affût à berceau Saint-Chamond tire depuis le bas d’une colline (TC 00:00:23). En Champagne, en avril 1917, une batterie de canons de 320 mm modèle 1870-81 sur rails effectue plusieurs tirs. *
Carton "Aspects des villages et des campagnes au lendemain de la retraite allemande." Panorama de chevaux de frise et de barbelés bouleversés.
Carton "Beuvraignes. Les anciennes liges allemandes : champs de fil de fer, tranchées profondes, fortins bétonnés." Deux poilus parcourent les barbelés enchevêtrés ; vue d'un blockhaus.
Carton "Le squelette de Beuvraignes." Panorama sur les restes de charpentes des maisons détruites.
Carton "La dévastation par les mines devant Beuvraignes." Des soldats escaladent le bord d’un gigantesque entonnoir ; un homme se lave les mains dans un trou d’obus rempli d’eau.
Carton "Des croix sur la plaine." Soldats français se découvrant près d'un calvaire.
Carton "Ribécourt. Les troupes françaises avec leurs convois abordent Ribécourt." Passage d’un convoi de voiturettes à munitions ; passage d’un convoi hippomobile en direction de l’église. *
Carton "Près de l'église." L'église de Ribécourt.
Carton "L’armée française pousse rapidement ses colonnes sur le terrain libéré." Une colonne de fantassins passe en saluant la caméra. *
Carton "Il faut refaire les ponts." Abattage d'un arbre près d'un pont métallique ; passage d’autocanons filmés à travers les débris d’une cuve d’acier déchiquetée. *
Carton "Lassigny. L'église pillée et brûlée." Un cycliste et une voiture hippomobile passent devant les ruines.
Carton "Un point de défense redoutable auquel les Allemands ont dû renoncer : la ferme du Saussoy." Panorama du réseau de barbelés.
Carton "Pour que l'armée passe : une chaussée de planches." Camion circulant sur une route renforcée avec du bois.
Cartons "Les villes." "Noyon. La barrière d'eau tendus par les Allemands." Panorama des inondations.
Carton "Les colonnes de poursuite en vue de Noyon." Une cuisine roulante suivie par une colonne de mulets approche de la ville. Vue de l'entrée d'un transept de la cathédrale endommagée ; à gauche, les ruines de l'ancienne chapelle de l'évêque, détruite au 19e siècle. Le 9 avril 1917, Georges Clemenceau en visite, accompagné du général Humbert et du maire de Noyon, passe sous une arche ; un poilu accroche un drapeau français à la porte de l’hôtel de ville en ruines. *
Carton " Les traces d'une occupation de trente mois : sur les murs, un discours du chancelier allemand. " Vue d'une affiche.
Carton "La gare." Panorama des quais ; les voies n’ont plus de rails. *
Carton " Bientôt les trains circuleront." Travaux de terrassement, pose de traverses et de rails, passage d'un train dont la locomotive est pavoisée.
Carton "A l'oeuvre : trous comblés, ponts rétablis." Travaux de terrassement à Noyon, notamment la réparation d’un pont détruit boulevard Carnot (TC 00:11:30).
Carton "La cavalerie garde le contact avec l’ennemi." *
Carton " Roye, les gouffres creusés dans la ville par les mines." Civils et militaires circulent tant bien que mal dans les décombres.
Carton "L'hôtel de ville." Le beffroi penché au-dessus des ruines.
Carton "L'église." L'édifice à ciel ouvert.
Carton "Au travers des ruines pénètre l’artillerie française." Passage de caissons tirés per les chevaux. *
Carton " L'armée au travail." Des soldats refont l'empierrement d'une rue.
Carton " Malgré les carrefours éclatés, malgré les routes effondrées, l’artillerie lourde s’avance au-delà de Roye pour harceler la retraite allemande." Passage d’un canon de 95 mm modèle 1888 Latiholle. *


Notes :
Au vu de la date (mars 1917) et du titre original, le film pourrait être le numéro 3 de la série des Annales de la guerre. 26 cartons en français ; le carton titre manque mais il pourrait être le suivant : "Les Annales de la guerre n°3".
Comptes rendus de tournage n° 31 et 39 de René Meunier, n° 36 (opérateur inconnu), n° 55 et 123 d'Alfred Machin, n° 42 de Fernand Baye et Paul Portier, n° 47 de Meunier et Machin.
Reportages photographiques SPA 11 BO de Maurice Boulay, SPA 44 D, 45 D et 46 D d'Edouard Brissy, SPA 65 W de Jacques Ridel.