A Chauny, (Aisne), le 31 décembre 1917, une délégation étrangère visite la ville et passe devant la mairie en ruine. Aux usines de verre, la délégation arpente une passerelle verglacée qui surplombe les installations détruites sous la neige. A Croix-Moligneaux, des clowns et des volontaires de la Croix-Rouge offrent un spectacle et des cadeaux aux enfants nécessiteux rassemblés devant l’église. (1)

A Breuil-le-Sec, (Oise, TC 00:05:40), du 3 au 5 juillet 1918, les volontaires féminines anglaises de la Hackett Lowther Unit assurent les missions d'évacuation sanitaire des blessés. Ces ambulancières ont installé un foyer pour les soldats en repos. Ces derniers reçoivent des livres et du café offerts par le personnel de l'unité dont Miss Hackett en personne. Les hommes s'amusent dans une cour, où ils peuvent faire de la gymnastique à la barre fixe, de l'escrime et de la boxe anglaise. D’autres jouent à la pétanque. Miss Hackett propose également des cours d'anglais à des soldats français. Portrait de miss Hackett et de dames anglaises de l’oeuvre. (2)

A Beauvais (Oise, TC 00:09:53), le 4 juillet 1918, des soldats américains disputent une partie de base-ball devant la population invitée pour des festivités de l'Independance Day. (2)

Au château du Fayel (Oise, TC 00:10:27), le 5 juillet 1918, les conductrices volontaires anglaises entretiennent les ambulances garées devant l'entrée du château. Elles font la vidange, le graissage, vérifient les pneumatiques et les moteurs. L'une d’elles travaille en compagnie d’un chaton installé dans un casque d’artilleur. Une autre démarre son véhicule à la manivelle. Une estafette à vélo arrive au château pour transmettre un ordre de mission au chef de section. Les conductrices gagnent leurs ambulances et partent vers le front. Portrait de quatre conductrices décorées de la croix de guerre. (2)

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n° 1070 de Georges Daret le 31/12/1917 ; métrage d’origine non précisé.
(2) Compte rendu de tournage n°1532 de René Meunier le 30/06/1918 ; métrage d'origine 252 mètres. Reportage photographique SPA 53 W de Jacques Ridel.
L'opérateur René Meunier rapporte : Elles sont admirables de sang-froid et d'abnégation, l'une d'elle répond : "Mourir, ce n'est rien pour moi, si je sauve un soldat français qui a des petits enfants".