Description détaillée des rushes :

Entre le 17 et le 21 juillet 19187, sur un terrain d’aviation, un Nieuport décolle face au soleil couchant ; un autre atterrit ; d’autres appareils passent dans le ciel. (1)

Sur un terrain d'aviation, probablement en 1916 (TC 00:01:16) l'escadrille MF52, rattachée au 2e CA colonial et dont l’insigne est une étoile et un croissant de lune, est équipée d'avions de reconnaissance Farman F11 et F40. Elle assure des missions de reconnaissance aérienne. Avant d’embarquer dans un des appareils, un pilote agite ses gants en souriant à l’objectif. Un pilote (un marin) arrive avec une carte à la main près de son Farman F11 puis s'équipe de sa combinaison de vol, de son bonnet et de ses gants. Il porte autour de son cou un hygromètre pour mesurer l'humidité de l'air (relevé météo). L'aviateur embarque et décolle.

Sur un terrain d'aviation, une escadrille de chasseurs Nieuport est en activité (TC 00:05:53). Un appareil réalise dans le ciel plusieurs loopings, des vrilles et renversements sur fond de ciel nuageux. Un Nieuport survole un terrain d'aviation, faisant du rase-motte au-dessus de la caméra. Vue aérienne d'une chaîne de montagnes enneigées, peut-être le cirque de Gavarnie. Vue de plusieurs biplans, peut-être des Farman, filmés à l’envers sur un terrain d’aviation (TC 00:08:49). (2)

Au Bourget, sur une allée bordant le terrain d’aviation, le commandant du centre et ses officiers marchent devant la caméra et accueillent un visiteur. (2)

Un instructeur donne les derniers conseils avant le vol à un groupe de pilotes, dont un zouave et un anglais (ou un belge), puis à un pilote dans son cockpit. (3)

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n°519 de Lucien Le Saint et Edgar Costil, le 17-21/07/1917. Le lieu n’est pas précisé.
(2) Peut-être cette séquence correspond-elle aux comptes rendus de tournage n° 1090-1095, du 23/10/1917 au 03/01/1918, qui décrivent notamment plusieurs séquences de voltige aérienne par les pilotes Vallod et Simon, ainsi qu’un survol du cirque de Gavarnie. Ce compte décrit aussi une séquence au Bourget avec le commandant du centre et ses officiers.
(3) Cette séquence peut correspondre à deux possibilités : soit le compte rendu ci-dessus, 1091-1095, qui comporte la description de derniers conseils aux élève pilotes avant une épreuve de voltige, soit à une scène sur le front d’Orient. Le chiffre 2 sur le fuselage de l’avion, un Nieuport, pourrait correspondre à l’escadrille N 87-387, qui marquait ses appareils d’un drapeau serbe suivi d’un grand chiffre rouge (mais ici on ne distingue pas le drapeau).