Ce film présente trois rushes : des portraits de pilotes de l’escadrille des cigognes, une cérémonie à l’école de pilotage et un reportage sur la photographie aérienne.

Visite à l'escadrille des cigognes. (1)
A Courville (Marne), à la ferme de la Bonne-Maison, le 11 mai 1917, plusieurs pilotes de l’escadrille SPA3, l’escadrille des cigognes, posent devant leurs appareils Spad en plaisantant devant l’objectif et en fumant des cigarettes. On distingue notamment André Chainat (sous réserve, TC 00:00:41), Georges Raymond (TC 00:00:52), Albert Deullin (TC 00:01:02), le lieutenant Mathieu Tenant de la Tour (TC 00:01:11), le commandant Antonin Brocard (TC 00:01:26) qui a commandé l’escadrille, et le lieutenant René Dorme (TC 00:01:35). Leurs uniformes sont un peu fantaisistes.

Remise de décorations aux aviateurs. (2)
A l’école d’aviation d’Etampes (TC 00:01:43), des avions Farman "cage à poule" sont au parking et prennent leur envol. Accompagné de plusieurs officiers, le colonel Girod passe en revue les élèves pilotes et serre quelques mains, puis passe en revue des fantassins. Un officier prononce un discours. Le colonel remet la Légion d’honneur au capitaine Malcor, au lieutenant Chatelain et au caporal Hervé, puis assiste au défilé de l’infanterie. Les élèves se regroupent près des hangars en compagnie de femmes dont l’une est en deuil. Portrait du capitaine Malcor et du lieutenant Chatelain (TC 00:06:10). Deux aviateurs montent dans un Bréguet 14 et prennent le départ, salués par les hommes restés au sol

La photo aérienne par avion. (3)
A la 13e section de photographie aérienne, deux hommes apportent une chambre photographique et son chargeur (TC 00:07:09), les assemblent et les donnent à un observateur qui les place dans le fuselage d’un avion Bréguet 14, avec plusieurs autres chargeurs de réserve. Le pilote enfile sa tenue de vol avec l’aide d’un collègue. Le bréguet 14 décolle ainsi que plusieurs autres appareils. De retour de mission, l’observateur restitue les chargeurs et l’appareil photographique ; il indique sur une carte la zone de recueil des images. Le matériel photographique est apporté au laboratoire pour le développement des clichés ; les plaques de verre de grand format sont sorties, placées dans des cadres et plongées dans des bains de révélateur, de rinçage et de fixateur (hyposulfite). Des tirages sur papier sont effectués et examinés.

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n° 232 d’Emile Pierre le 11/05/1917 à Courville ; métrage d’origine 96 m. Reportage photographique SPA 16 G.
(2) Compte rendu de tournage n° 17 de Maurice Renard, le 27/02/1917 à Etampes ; métrage d’origine 103 m. Reportage photographique SPA 87 B de Paul Queste.
(3) Compte-rendu n° 1578 de René Meunier, le 16/07/1918 ; lieu et métrage d’origine non précisés.