Lancée le 15 septembre 1918, la grande offensive menée par les troupes alliées présentes sur le front d'Orient contraint l'armée bulgare et ses alliés au recul. Le 29 septembre, après une semaine de retraite, la Bulgarie demande la fin des hostilités sur le front d'Orient, entrainant une importante victoire pour les Alliés.
Descriptif détaillé des rushes (à partir des éléments détaillés laissés par l'opérateur Amédée Morrin) :

Dans la région de Zovik, (Serbie) panorama sur les anciennes lignes bulgares protégées par un intense réseau de barbelés, les tirs d'une batterie de canons de montagne de 65 mm servis par des artilleurs grecs, le poste d'observation chargé de la correction des tirs de l'artillerie, panorama sur les crêtes des collines bombardées par l'artillerie grecque, panorama sur le village de Zovik conquis par les troupes grecques le 17 septembre 1918. Une longue colonne de prisonniers bulgares chemine dans la poussière ; Les prisonniers assis au sol font une halte. Du matériel de transport et un canon de 150 mm Schneider utilisé par l'armée bulgare demeurent abandonnés. Dans un poste de secours bulgare, conquis lors de l'offensive, un tirailleur sénégalais blessé à la jambe est soigné par un médecin grec. L'ambulance poste de secours a été capturée par les troupes grecques.

A Staravina (TC 00:04:48), à l'est de la Cerna, le village a été conquis le 16 septembre par les troupes françaises. Les maisons ont été touchées par les bombardements.

A Prilep (TC 00:05:04), en Serbie, libéré par l'armée serbe dès le 23 septembre 1918, les troupes françaises entrent dans la ville. De longues colonnes de fantassins progressent dans les rues. Panorama de la ville vue depuis une hauteur, vue sur la mosquée. Un panneau de signalisation allemand et bulgare indique les directions des villes de Monastir et de Gradsko. D'autres panneaux indicateurs allemands et bulgares signalent la route de Monastir, empruntée par de colonnes d'infanterie françaises. Des camions circulent également sur une route à la sortie de la ville. A la gare ferroviaire, plusieurs locomotives et wagons ont été détruits à la suite de bombardements.

Dans le massif du Dobropolje (TC 00:06:43)), à l'est de la boucle de la Cerna, 1 500 prisonniers de guerres bulgares et allemands descendent une route de montagne, entrainant un important nuage de poussière. Ces prisonniers ont été faits lors de l'attaque déclenchée le 15 septembre.
Sur un sommet du Dobropolje (TC 00:08:15), situé à 1700 m d'altitude, l'ancienne position bulgare a été entièrement détruite par des bombardements intensifs.
Les troupes yougoslaves continuent leur avancée, poursuivant les troupes germano-bulgares. Les soldats serbes progressent difficilement sur une crête, poussant leurs caissons d'artillerie et leurs chariots sur les pentes escarpées de la colline.
Les lignes bulgares ont été ravagées par les bombardements, qui ont provoqué le déracinement d'arbres. Des prisonniers bulgares attendent leur évacuation.
Sur une pente, l'armement pris lors de l'attaque (TC 00:09:51) est inspecté par des soldats du 1er RIC (régiment d'infanterie coloniale), où le colonel Allard, chef de corps, observe également les tas de fusils et les mitrailleuses capturés. Non loin de là, des artilleurs serbes retournent contre les positions bulgares un canon allemand de 105 mm capturé lors de l'attaque, chargeant puis tirant. Plusieurs canons de campagne bulgares restent abandonnés dans un sous-bois.
Sur une plaine, des artilleurs serbes ou grecs ouvrent le feu à l'aide de canons britanniques.

Notes :
SCA/Armée d'Orient.
Comptes rendus de tournage n°1830 et 1831 d’Amédée Morrin, du 15 au 30/09/1918.
Voir reportage photographique SPA 160 K.
Images identiques à la référence 14.18 A 791, mais sans les cartons intertitres et sans la séquence finale (serbes du régiment yougoslave partant à la poursuite).
Certaines images se retrouvent également dans le film 14.18 A 769.