VIDÉO
Fabrication de la grosse artillerie, usines de Saint-Chamond et du Creusot.
Une visite dans les usines de Saint-Chamond (Loire) et du Creusot (Saône-et-Loire) permet d'appréhender différentes étapes de la fabrication de l'artillerie lourde (1).
A l'intérieur d'une fonderie, un ouvrier charge un lingot dans un four puis retire un morceau de métal à l'aide d'un ringard. Recueilli dans une cornue, l'acier en fusion est ensuite coulé dans les moules. Dans un hall de l'usine, d'autres ouvriers s'appliquent à forger à l'aide d'une presse un cylindre qui constituera le tube d'un canon. Le travail se poursuit dans les ateliers de tournage et de rayage des canons, où un ouvrier surveille un tour qui fore l'âme d'un canon. D'autres machines servent à tourner les tubes. Tubes sur lesquels on place ensuite le bloc de culasse que l'on garnit d'une frette. Enfin, dans l'atelier de montage, on procède au placement des tubes dans leur berceau et à leur ajustage, avant d'effectuer des essais du frein et du récupérateur.
La suite du parcours, à travers les établissements Schneider du Creusot et du Havre, permet d'observer quelques-unes de ces mêmes étapes pour des pièces de différents calibres outre ceux de 145 mm et 155 mm court vus précédemment. Dans l'atelier de tournage de tubes de canons de gros calibre, des ouvriers surveillent un tube de 520 mm sur un tour en fonctionnement. On aperçoit aussi une bague de culasse de 520 mm tourner autour d'un axe. D'autres ouvriers travaillent autour de moules dans la fonderie. Dans un autre atelier, on construit des affûts trucks Schneider pour canons de 305 mm.
A l'extérieur, est exposé un canon de 145 mm L en position de route.
En présence d'officiers et de civils, des servants procèdent à des essais de tir avec des pièces de 138 mm (chargement, fermeture de la culasse, tir).
Enfin des obus de différents calibres, du 70 mm au 520 mm, sont présentés alignés près d'un soldat debout qui donne ainsi l'échelle des munitions.
Notes :
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 265,2 m.
1+ 21 cartons en français.
Film figurant dans la "Liste complémentaire : sujets généraux" dans le catalogue " Les films militaires français de la première guerre mondiale ", Françoise Lemaire, 1997.
Comptes rendus de tournage n° 322 à 325, de Georges Daret, Le Creusot, 13-14/06/1917.
Voir aussi sur le sujet le reportage photographique SPA 186 Z.
Le film « Production intensive du matériel et des munitions. L'artillerie lourde. 1. », sous deux références 14.18 A 460 et 14.18 B 581, comprend quelques images semblables.
(1) Bien que le carton titre annonce les usines de Saint-Chamond, les images semblent avoir été tournées dans les établissements Schneider au Creusot et dans les établissements Schneider au Havre.
Quelques images d'intérieur très sombres. Belles images en plongée des ateliers.
A l'intérieur d'une fonderie, un ouvrier charge un lingot dans un four puis retire un morceau de métal à l'aide d'un ringard. Recueilli dans une cornue, l'acier en fusion est ensuite coulé dans les moules. Dans un hall de l'usine, d'autres ouvriers s'appliquent à forger à l'aide d'une presse un cylindre qui constituera le tube d'un canon. Le travail se poursuit dans les ateliers de tournage et de rayage des canons, où un ouvrier surveille un tour qui fore l'âme d'un canon. D'autres machines servent à tourner les tubes. Tubes sur lesquels on place ensuite le bloc de culasse que l'on garnit d'une frette. Enfin, dans l'atelier de montage, on procède au placement des tubes dans leur berceau et à leur ajustage, avant d'effectuer des essais du frein et du récupérateur.
La suite du parcours, à travers les établissements Schneider du Creusot et du Havre, permet d'observer quelques-unes de ces mêmes étapes pour des pièces de différents calibres outre ceux de 145 mm et 155 mm court vus précédemment. Dans l'atelier de tournage de tubes de canons de gros calibre, des ouvriers surveillent un tube de 520 mm sur un tour en fonctionnement. On aperçoit aussi une bague de culasse de 520 mm tourner autour d'un axe. D'autres ouvriers travaillent autour de moules dans la fonderie. Dans un autre atelier, on construit des affûts trucks Schneider pour canons de 305 mm.
A l'extérieur, est exposé un canon de 145 mm L en position de route.
En présence d'officiers et de civils, des servants procèdent à des essais de tir avec des pièces de 138 mm (chargement, fermeture de la culasse, tir).
Enfin des obus de différents calibres, du 70 mm au 520 mm, sont présentés alignés près d'un soldat debout qui donne ainsi l'échelle des munitions.
Notes :
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 265,2 m.
1+ 21 cartons en français.
Film figurant dans la "Liste complémentaire : sujets généraux" dans le catalogue " Les films militaires français de la première guerre mondiale ", Françoise Lemaire, 1997.
Comptes rendus de tournage n° 322 à 325, de Georges Daret, Le Creusot, 13-14/06/1917.
Voir aussi sur le sujet le reportage photographique SPA 186 Z.
Le film « Production intensive du matériel et des munitions. L'artillerie lourde. 1. », sous deux références 14.18 A 460 et 14.18 B 581, comprend quelques images semblables.
(1) Bien que le carton titre annonce les usines de Saint-Chamond, les images semblent avoir été tournées dans les établissements Schneider au Creusot et dans les établissements Schneider au Havre.
Quelques images d'intérieur très sombres. Belles images en plongée des ateliers.
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Catégories
Générique du film
Réalisateur | Inconnu - |
---|---|
Genre | Non |
Lieu(x) | Bourgogne - Creusot (Le) - Loire - Rhône-Alpes - Saint-Chamond - Saône-et-Loire - |
Informations
Référence | 14.18 A 1080 |
---|---|
Durée | 00:14:30 |
Date de réalisation | 30/06/1917 |
Date de début | 13/06/1917 |
Date de fin | 14/06/1917 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |
Typologie | Produit monté |
Origine | SCA/SPCA Section cinématographique de l'armée |
Domaine public | Non |