Selon les accords de Genève, datant de juillet 1954 et partageant le Viêtnam en deux zones, les troupes de l'armée française doivent quitter le nord du Viêtnam. Avant de partir, les troupes françaises démontent les baraquements dans un camp, exhument les corps de militaires dans le cimetière, certainement demandés par les familles. Une partie de la population se prépare au départ, elle se rend à des points stratégiques comme devant le théâtre municipal puis embarque dans des camions GMC, où elle est conduite par la suite dans la cour de la Délégation administrative de Haïphong. Des officiers (indien, canadien, polonais et français) de la Commission Internationale de Contrôle sont présents et échangent quelques propos. Tandis que les réfugiés nord viêtnamiens sont soignés dans un dispensaire ou recueillis à bord de bateaux, les troupes françaises continuent le démontage d'un pont Bailley.
Des réfugiés quittent le nord pour se rendre dans le sud du Viêtnam également à bord de train sous l'oeil vigilant de l'arméé française, qui parfois fouille les bagages des réfugiés à cause de trafic de produits.