La Fête des eaux [1], à Phnom Penh au Cambodge, se déroule 29 au 31 octobre 1955. Toute la population s'est réunie pour célébrer cet événement. Des pirogues concourent sur le Mékong sous l'oeil attentif de la foule et de nombreuses personnalités civiles dont le roi Norodom Sihanouk, des membres de la Commission Interrnationale de Contrôle (CIC), des religieuses et des officiers tandis que des musiciens jouent de la musique traditionnelle.
Des réfugiés nord vietnamiens, partis pour rejoindre le sud, sont embarqués à bord de bateaux, dont le "Bois-Belleau". Ils assistent à un office religieux à bord même du bateau tandis que d'autrres réfugiés, en pleine mer sur des radeaux de mauvaises qualités, sont recueillis à bord des bateaux de l'armée française. A leur arrivée au port de Saigon, des auxiliaires, ainsi que madame Ely, leur donnent nourriture et eau et certains discutent avec Monseigneur Chi, évêque de la région de Bui Chi. Les réfugiés reçoivent également un billet de 100 piastres à leur descente du bateau.
Puis ils montent dans des camions pour être ensuite acheminés dans des camps de réfugiés.
Le porte-avion "Bois-Belleau" est montré sous différents angles.
Voir le reportage CA 55-7.

[1] Le Carême boudddhique représente le temps d'abstinence des bonzes, qui commence à la pleine lune du 8e mois ( juillet) et se termine à la pleine lune du 11e mois. A l'occasion de la fête de fin de Carême, les fidèles offrent aux bonzes des habits pour que ces derniers puissent se changer,illuminent leurs pagodes, effectuent une procession, font des courses de pirogues sur le fleuve. Ces réjouissances portent également le nom de "Fête des eaux". Elles sont réalisés en l'honneur des Naga et des génies tutélaires pour qu'ils accordent aux habitants santé, bonheur et prospérité. Ces événements constituent un sacrifice en souvenir de la mère des cinq bouddhas à l'époque où celle-ci s'incarnait en corbeau blanc.