Populations malheureuses".
Dans des villages ravagés par les bombardements et les incendies, les populations civiles partent en exode, emmenant leurs biens sur des chariots tirés par des boeufs. Les routes se couvrent de longues colonnes de réfugiés.

"Le général de Gaulle aux armées".
Le général de Gaulle, accompagné du ministre de la Guerre André Diethelm, vient passer les fêtes de Noël en Alsace avec la 2e division blindée du général Leclerc. Ils passent les troupes en revue et remet quelques décorations, dont la Croix de la Libération au lieutenant-colonel Adolphe Vézinet et la Légion d'honneur avant d'assister au défilé.
Il se rend ensuite, toujours accompagné par André Diethelm, au col du Bonhomme pour saluer les troupes des généraux de Lattre de Tassigny et de Monsabert ; il félicite le colonel Lecoq, qui a pris le col en chargeant à la tête des automitrailleuses du 2e régiment de spahis (RS). En descendant à Urmatt, ils reçoivent les honneurs d'un régiment de tirailleurs marocains qui défilent au son de la nouba.

"5e colonne". (1)
Ce reportage est une reconstitution présentant le rôle et l'action des unités de choc chargées de la lutte contre les espions. Ici, le peloton spécial du 3e régiment de chasseurs d'Afrique (RCA), détaché à la 1re division blindée (DB).
Dans un camp en forêt, un groupe de combattant attend. L'opérateur radio capte un message demandant une intervention. Les hommes montent rapidement dans les véhicules et se dirigent vers la ville. Dans la plus grande discrétion, ils se déploient autour de l'immeuble qu'ils doivent investir, positionnent une mitrailleuse pour parer à toute fuite et libèrent le chien policier qui les accompagne.
Quelques fumigènes sont lancés dans la rue, afin de masquer les actions. Deux éléments du groupe s'approchent de l'immeuble et lancent des grenades par une fenêtre ; ils escaladent ensuite la façade et investissent les appartements. Un suspect tente de s'échapper par l'arrière du bâtiment, le chien le neutralise. Le fuyard rejoint la colonne de prisonniers escortée par les hommes du groupe.
Cette action illustre bien la devise de ces hommes : "Silence, ruse, courage".

"Prise d'un fort". (2)
Des soldats français s'approchent d'une berge en portant des canots pneumatiques. Leur but est de prendre un fort qui est aux mains de l'ennemi. Ils traversent la voie d'eau sous les bombes allemandes, leur avance étant masquée par des nuages de brouillard artificiel.
A terre, ils "nettoient" le terrain à la grenade et à la mitrailleuse et font quelques prisonniers dans les avant-postes. Le bâtiment central est attaqué au bazooka pendant qu'un commando franchit les douves de protection et investit le fort.
Les prisonniers sortent en colonne, les mains en l'air, escortés par deux soldats français.

Note :
(1) Voir reportage photographique TERRE 381.
(2) Les images sont tournées au fort du Salbert (Territoire de Belfort), voir rushes correspondants portant les références ACT 250 et ACT 254.