Des canons de 160 et de 140 mm sont mis en batterie. Sur les routes du front inondées, des convois hippomobiles passent. « Nos Alliés viennent relever nos troupes » : des fantassins écossais progressent dans un champ ; un train transporte hommes, chevaux et matériel ; cyclistes, cavaliers, fantassins empruntent, en direction du front, les chemins que l’hiver a rendus boueux. Les télégraphistes anglais posent leur ligne. « Nos nouvelles pièces de 155 » tirent à découvert et des explosions se produisent au-dessus d’un village. Soldats français et britanniques se retrouvent au bivouac, près d’un cours d’eau. Certains examinent un canon en bois destiné à lancer les « Minen » pris aux Allemands. Autour d’un feu en plein air, les soldats des deux armées fument ou se restaurent dans une joyeuse ambiance qui symbolise bien « l’entente cordiale ».

Notes : métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 230 m.
1+6 cartons en français.
Dist. Pathé.
Film n° 540 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue " Les films militaires français de la première guerre mondiale ", Françoise Lemaire, 1997.