Sur un bivouac de fortune, des soldats dormant, rêvent à leur proche. Les hommes sont enroulés dans leur couverture et installés autour de leurs faisceaux.

Un mortier de 220 mm TR modèle 1915 ouvre le feu sur des positions ennemies. Les artilleurs chargent l'obus dans la culasse et tirent.

Dans une tranchée de Champagne, un soldat s’apprête à tirer avec un obusier pneumatique de 60 mm Brandt en actionnant une pompe manuelle. Il adresse un regard furtif à la caméra.

Dans les Vosges, peut-être en février 1917 au Col de la Schlucht (1), la neige a recouvert l'ensemble des positions. Dans un bois des soldats déblaient la neige fraîche. Des chiens d'Alaska sont à l'entrainement avec leurs traineaux et leurs conducteurs. Ils effectuent des circuits dans la forêt. De nouveau des fantassins, à l’aide de pelles et de pioches, déblaient leurs abris et une route couverte de neige. Un chasseur vêtu d’un manteau de peau de bête et la barbe prise dans le givre, pose devant la caméra. Une patrouille de chasseurs alpins se met en route vers la forêt. Toujours dans le bois, les fantassins déblaient leur abri et leur cantonnement pris sous la neige. De nouveau, des soldats déblaient un chemin enneigé. Dans une tranchée enneigée, deux sentinelles montent la garde en luttant contre le froid (ils se tapent les bras). Sous la neige, les chiens trainent les provisions et les équipages vers les cantonnements. (2)

Une cérémonie organisée sur une route de montagne enneigée et bordée par la forêt, rassemble des chasseurs alpins du 6e Bataillon de chasseurs alpins (BCA). Un général de brigade remet des croix de guerre à des chasseurs alpins tandis que la troupe assiste depuis le talus à la remise de décorations tout en rendant les honneurs. Puis les chasseurs, revêtus de leur peau de mouton retournée, prennent part à un défilé précédés par la musique. (2)

En Champagne, des soldats poussent un wagonnet dans une tranchée boueuse. Les hommes déblaient la boue présente dans les tranchées. Un soldat équipé de bottes allemandes marche dans un boyau rempli de boue. Ses pieds s'enfoncent à chaque pas. Des soldats creusent un abri dans la boue. Avec des raclettes, des soldats évacuent la boue qui a envahi leur cantonnement.

Dans les Vosges, un cantonnement propose un « poste de réconfort » avec une chapelle, un foyer du soldat et une cantine franco-américaine. Celle-ci accueille les chasseurs alpins et les fantassins présents dans le secteur. Des sapeurs à grenades du 170e régiment d’infanterie (170e RI) passent les uns après les autres devant le baraquement où des soldats américains leur distribuent du café au comptoir. L’un des poilus fume la pipe et un autre, tout sourire, regarde la caméra et trinque avec son quart de café avec le spectateur. (2)

Le général de brigade présidant la cérémonie s’entretient avec les officiers du 6e BCA. (2)

Peut-être à Verdun, un soldat de la garde territoriale surveille l'accès à un quai. Un soldat passant devant la sentinelle lui tend son laissez-passer.

Un infirmier (casque Adrian avec l’attribut du service de santé) pose entouré de deux soldats du 120e régiment d'infanterie (120e RI).

Note :
(1) Peut-être compte rendu de tournage n° 22 d’Alfred Machin, février 1917.
(2) Mêmes images dans le film référence 14.18 A 309 parfois dans un ordre différent.