[Manoeuvre franco-ivoirienne " N'Zi 94 ", en Côte d'Ivoire, du 27 février au 12 mars 1994].

Après la vue d'une cathédrale de Yamoussoukro, les hommes du CRAP (commando de recherche et d'action en profondeur) exécutent un exercice de libération d'otages à Bouaké, le 28 février 1994. Ils embarquent ensuite pour être parachutés sur la piste de Bouaké. Leurs parachutes pliés, ils progressent dans la savane et dans Bouaké. A Yamoussoukro, le 1er mars, exercice de nuit avec un atterrissage dans la savane. Le 1er bataillon du génie Ivoirien traverse le fleuve Bandama à la hauteur de Yamoussoukro. Le général de division Germanos et le général ivoirien Robert Gueï sont alors interviewés sur le pont. Dans la brousse à Toumodi, le 3 mars, les manoeuvres continuent jusqu'au 4 mars avec une prise d'armes et un défilé (troupes, blindés, avions).

[Manoeuvre franco-béninoise "Aheme 94", au Bénin, le 9 mars].

Au large de Cotonou, le 9 mars, trois marins sortent de la cale du BSM (bâtiment de soutien mobile) "Rhin". Un hélicoptère Alouette III décolle. Le BATRAL (bâtiment de transport léger) "La Grandière"est aussi présent. Un avion Mirage F1 CT passe avant l'interview du général de brigade Urwald. A Cotonou, exercice de débarquement : un groupe de soldat béninois armés de AK 47 Kalashnikov et de mitrailleuses PK 7,62 mm sortent en courant du ventre de "La Grandière" pour se mettre en position de surveillance avant une progression. Le 10 mars, des Béninois progressent dans un village. Un groupe de combat français est en position d'attente dans la savane (équipement : LRAC, fusils FAMAS et FR F1). Le colonel béninois Comlan est interviewé devant le drapeau du Bénin. A Lokossa, le 11 mars, a lieu une prise d'armes avec l'arrivée de la population puis des autorités, le salut au drapeau béninois, le défilé des troupes béninoise et française (8e RPIMa Régiment de parachutistes de l'infanterie de Marine) puis des automitrailleuses AML 90 béninoises.