Ce magazine s'efforce de dresser le bilan des actions des soldats français en Bosnie, alors que l'ONU cédait un an plus tôt, en septembre 1995, sa place à l'OTAN et plus particulièrement à l'IFOR. L'apport du contingent français aux actions conduites par l'OTAN se révèle très important, notamment dans le respect du cessez-le-feu.

"Bosnie, la renaissance".

La division multinationale sud-est, sous commandement français, constitue une des pièces essentielles de l'IFOR : elle regroupe des forces venues de France, d'Italie, d'Espagne et du Portugal ; l'IFOR démontre que des armées de métier, d'origines différentes, peuvent travailler ensemble au quotidien. La destruction des armes, le déminage, le déplacement de populations à organiser, l'aide humanitaire... font partie des missions militaires de l'IFOR (Interposition Force).

"Force et confiance, les actions civilo-militaires".

Le concept des actions civilo-militaires, son application dans les états-majors, mais également sur le terrain, est présentée. Compte-tenu des nouvelles données des conflits modernes, la prise en compte de l'environnement civil est aujourd'hui indissociable d'une intervention armée. La communauté internationale se charge de la reconstruction des villes, ou des ponts, comme à Mostar.

"Gendarmes en Bosnie".

Des gendarmes sont interviewés sur leur expérience vécue en Bosnie : leur rôle, leur présence, leur soutien aux populations, leur vision de la guerre... Ils apparaissent comme les garants d'une certaine forme de justice, comme en France.

"50 000 km² sous haute surveillance".

Les avions de l'armée de l'Air ont pour mission la surveillance de l'espace aérien ainsi que la mise en place d'un pont aérien au-dessus de la Bosnie. Les radars volants constituent des centres de détection aéroportée ; les appareils de reconnaissance et d'interception, ainsi que les ravitailleurs en vol, sont mis à contribution ; l'aéronavale renforce ce dispositif.