Premier challenge fluvial inter-régimentaire du génie".

Sur l'itinéraire fluvial Strasbourg-Avignon, soit le canal du Rhône au Rhin, le canal de l'Alsace, la Saône et le Rhône, se déroule le premier challenge du génie. Les équipages sont composés de dix hommes du génie de métropole et d'Allemagne, ils disposent d'embarquations similaires, deux bâteaux M 2 assemblés, et de la même quantité de carburant. Le but du challenge est de parcourir les 729 kilomètres qui relient Strasbourg à Avignon en un minimum de temps. La propultion de l'engin se fait soit à moteur soit à la pagaie. Durant l'expédition, les hommes sont amenés à transporter à main les bâteaux pour éviter les petites écluses. Lorsque ces dernières sont plus importantes, ils les franchissent ensemble en même temps que les péniches. Après avoir navigué sur plus de quatre cents kilomètres, ils atteignent le Rhône en crue, ce qui rend leur progression plus difficile. C'est le 3e Régiment du génie de Mézières qui accède en premier au pont d'Avignon, suivi du 1e Régiment du génie de Stasbourg et du 9e Régiment de Neuf Brisach,. Tous reçoivent des récompenses pour leurs efforts.

"Exercice franco-allemand de transbordement "intermezzo"" (TC 00:07:06 à 00:10:13).

La côte sud-est de Quiberon est le théâtre de l'exercice "intermezzo" qui a pour mission le "fonctionnement d'un district de transit" ; plus de 500 véhicules, 1400 militaires allemands et 800 français participent à l'entraînement. Les engins amphibies Larc V américains sont utilisés, ainsi qu'un cargo, des grues Griffet et des élévateurs MR 100. Les amphibies quittent la plage et se dirigent vers le cargo pour chercher le matériel à transborder à l'intérieur des terres. La marchandise est acheminée à une gare de tri où un train attend d'être plein pour partir.

" L'Armée aide les liniculteurs du nord".

Un détachement du Pas-de-Calais, soit 1500 hommes, se rend depuis leur caserne sur les champs de lin du nord de la France afin de permettre le "rouissage" de ce dernier. Sous l'effet des intempéries, la région du nord de la France est entièrement inondée, l'Armée est donc réquisitionnée pour aider les liniculteurs à sauver leur récolte. Les hommes coupent le lin, en font des gerbes et les ramassent sur des remorques tirées par un tracteur. Les soldats sont nourris à la ferme durant leur séjour.