VIDÉO
12 novembre 1970. Les obsèques du général De Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises.
Le film est consacré aux obsèques du général Charles de Gaulle le 12 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Eglises, sa commune de résidence. La famille du général, les compagnons de la Libération, le conseil municipal et les paroissiens de Colombey sont réunis afin de rendre un dernier hommage au défunt. Les images montrent les différentes étapes de la cérémonie.
Le film débute par une vue aérienne du village où on aperçoit la foule venue assister aux funérailles. L'appel du 22 juin 1940 (" J'invite les chefs, les soldats, […] Vive la France, libre, dans l'honneur et dans l'indépendance ! ") est ajouté en voix-off.
Un gros plan est fait sur le panneau de signalisation d'entrée dans le village de Colombey-les-Deux-Eglises. Un bandeau annonce ensuite la date de l'évènement et l'image met en évidence la route, bloquée par les gendarmes et la foule, qui conduit de la Boisserie, propriété de la famille De Gaulle, à l'église.
Les drapeaux, leur garde et des détachements représentant les trois armées ainsi que des gendarmes et des Saint-Cyriens en grande tenue défilent dans la rue suivis des compagnons de la Libération. Le colonel responsable du dispositif salue les drapeaux.
L'engin blindé de reconnaissance de la Gendarmerie, sur lequel est placé le cercueil du général, recouvert du drapeau tricolore, franchit les grilles de la Boisserie pour rejoindre le parvis de l'église, suivi des voitures officielles où ont pris place l'épouse du général, Yvonne de Gaulle, son fils, le capitaine de vaisseau Philippe de Gaulle et son épouse, sa fille Elisabeth et son époux, le général Alain de Boissieu, membre du Conseil supérieur de la guerre ainsi que les petits-enfants du général de Gaulle.
Au passage du cortège funèbre, alors que le glas sonne, la foule cède à l'émotion (sanglots, larmes, saluts, deux doigts levés en forme de " V " de la Victoire…). La Croix-Rouge intervient auprès des personnes victimes de malaises.
La famille du défunt est accueillie par l'évêque de Langres à l'entrée de l'église. Le cercueil porté par douze jeunes gens de Colombey-les-Deux-Eglises est mené dans la paroisse. Les drapeaux des anciens combattants sont levés.
L'office n'est pas filmé, cependant la foule peut l'entendre grâce à des haut-parleurs installés dans la commune pour ceux qui n'ont pas pu entrer dans l'église.
On aperçoit quelques personnalités civiles ou militaires comme Alain Peyrefitte, président de la Commission des affaires culturelles et sociales de l'Assemblée nationale, ou encore certains compagnons de la Libération comme André Malraux, officier de la Légion d'Honneur, Romain Gary, commandeur de la Légion d'Honneur, l'amiral Georges Cabanier, Grand Chancelier de la Légion d'Honneur, le général Michel Fourquet, chef d'état-major des armées, le général Martial Valin, Grand-Croix de la Légion d'Honneur, et M. Claude Hettier de Boislambert, Chancelier de l'Ordre de la Libération et créateur du musée de l'Ordre de la Libération.
Après l'office, la dépouille mortelle du général, accompagnée par un chant religieux, rejoint le cimetière qui jouxte l'église, suivie de l'évêque, du curé de la paroisse et de la famille. L'ambiance parait extrêmement solennelle. Une image montre un groupe de photographes de presse, certains sont dans les arbres ou sur les toits.
Des agents municipaux de Colombey-les-deux-Eglises procèdent ensuite à la mise en terre du cercueil du général dans le caveau où repose déjà sa fille cadette, Anne de Gaulle décédée en 1948. Yvonne de Gaulle regagne ensuite la Boisserie avec sa famille.
Le défilé reprend puis les personnalités civiles et militaires présentes à l'office sortent de l'église et saluent une dernière fois le caveau du général en s'inclinant sur sa tombe. Un chant religieux retentit de nouveau.
Le film se termine par quelques images de la foule.
Le film débute par une vue aérienne du village où on aperçoit la foule venue assister aux funérailles. L'appel du 22 juin 1940 (" J'invite les chefs, les soldats, […] Vive la France, libre, dans l'honneur et dans l'indépendance ! ") est ajouté en voix-off.
Un gros plan est fait sur le panneau de signalisation d'entrée dans le village de Colombey-les-Deux-Eglises. Un bandeau annonce ensuite la date de l'évènement et l'image met en évidence la route, bloquée par les gendarmes et la foule, qui conduit de la Boisserie, propriété de la famille De Gaulle, à l'église.
Les drapeaux, leur garde et des détachements représentant les trois armées ainsi que des gendarmes et des Saint-Cyriens en grande tenue défilent dans la rue suivis des compagnons de la Libération. Le colonel responsable du dispositif salue les drapeaux.
L'engin blindé de reconnaissance de la Gendarmerie, sur lequel est placé le cercueil du général, recouvert du drapeau tricolore, franchit les grilles de la Boisserie pour rejoindre le parvis de l'église, suivi des voitures officielles où ont pris place l'épouse du général, Yvonne de Gaulle, son fils, le capitaine de vaisseau Philippe de Gaulle et son épouse, sa fille Elisabeth et son époux, le général Alain de Boissieu, membre du Conseil supérieur de la guerre ainsi que les petits-enfants du général de Gaulle.
Au passage du cortège funèbre, alors que le glas sonne, la foule cède à l'émotion (sanglots, larmes, saluts, deux doigts levés en forme de " V " de la Victoire…). La Croix-Rouge intervient auprès des personnes victimes de malaises.
La famille du défunt est accueillie par l'évêque de Langres à l'entrée de l'église. Le cercueil porté par douze jeunes gens de Colombey-les-Deux-Eglises est mené dans la paroisse. Les drapeaux des anciens combattants sont levés.
L'office n'est pas filmé, cependant la foule peut l'entendre grâce à des haut-parleurs installés dans la commune pour ceux qui n'ont pas pu entrer dans l'église.
On aperçoit quelques personnalités civiles ou militaires comme Alain Peyrefitte, président de la Commission des affaires culturelles et sociales de l'Assemblée nationale, ou encore certains compagnons de la Libération comme André Malraux, officier de la Légion d'Honneur, Romain Gary, commandeur de la Légion d'Honneur, l'amiral Georges Cabanier, Grand Chancelier de la Légion d'Honneur, le général Michel Fourquet, chef d'état-major des armées, le général Martial Valin, Grand-Croix de la Légion d'Honneur, et M. Claude Hettier de Boislambert, Chancelier de l'Ordre de la Libération et créateur du musée de l'Ordre de la Libération.
Après l'office, la dépouille mortelle du général, accompagnée par un chant religieux, rejoint le cimetière qui jouxte l'église, suivie de l'évêque, du curé de la paroisse et de la famille. L'ambiance parait extrêmement solennelle. Une image montre un groupe de photographes de presse, certains sont dans les arbres ou sur les toits.
Des agents municipaux de Colombey-les-deux-Eglises procèdent ensuite à la mise en terre du cercueil du général dans le caveau où repose déjà sa fille cadette, Anne de Gaulle décédée en 1948. Yvonne de Gaulle regagne ensuite la Boisserie avec sa famille.
Le défilé reprend puis les personnalités civiles et militaires présentes à l'office sortent de l'église et saluent une dernière fois le caveau du général en s'inclinant sur sa tombe. Un chant religieux retentit de nouveau.
Le film se termine par quelques images de la foule.
Catégories
Propriétés
| Genre | Film institutionnel |
|---|---|
| Lieu(x) | Colombey-Les-Deux-Eglises - |
| Personnes représentées | Gaulle, Charles de - Malraux, André - Boissieu, Alain de - Gaulle, Yvonne de - Gaulle, Philippe de - Gaulle, Elisabeth de - Cabanier, Georges-Etienne - Fourquet, Michel - Valin, Martial - Hettier de Boislambert, Claude - Gary, Romain |
Informations
| Référence | SCA 522 |
|---|---|
| Durée | 00:09:57 |
| Date de réalisation | 12/11/1970 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Couleur |
| Origine | ECPA |