15 septembre 1915. Cimetière de Vaux Marie près de Chaumont. 300 boches dans une fosse. Le commandant au loin. [légende d'origine]

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15 septembre 1915. Cimetière de Vaux Marie près de Chaumont. 300 boches dans une fosse. Le commandant au loin. [légende d'origine]

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Les combats de Vaux-Marie opposent, du 7 au 10 septembre 1914, le 6e corps de la 3e armée française du général Sarrail au 13e corps de la 5e armée allemande commandée par le Kronprinz. Pendant que la bataille de la Marne se déroule plus à l'ouest, la 5e armée allemande tente d'enfoncer les lignes françaises pour empêcher un transfert de troupe vers la Marne et pour tenter d'encercler la place fortifiée de Verdun. Après trois jours de combats particulièrement meurtriers, les troupes françaises réussissent à bloquer l'avance allemande. Le 10 septembre 1914, l'armée du Kronprinz entame un repli de 30 à 40 km pour s'aligner avec les autres armées allemandes. Une partie des combats fut racontée par Maurice Genevoix, sous-lieutenant du 106e régiment d'infanterie et auxquels il prit part, dans son livre "Sous Verdun".

Catégories

Armée de terre

Première guerre mondiale

Représentation de la mort

Vie quotidienne militaire

1915 Autres secteurs

Mots clés

Cimetière Fonds privés

Informations techniques

Format d'origine	4,5x6
Support d'origine	Papier
Couleur	Sépia
Orientation	largeur

Propriétés

Référence	D44-1-20
Date de début	15/09/1915
Date de fin	15/09/1915
Photographe(s)	Yves Victor Semac -
Lieu(x)	France - Meuse - Rembercourt-Sommaisne -
Origine	Semac, Yves Victor
Mention obligatoire	© ECPAD/fonds Yves Victor Semac/Yves Victor Semac
Domaine public	Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Fonds photographique de Yves Semac (1884-1917), agent de liaison au 329e régiment d'infanterie de 1914 à 1917.

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Description du reportage

Né le 15 mars 1884 à Yamboli (Bulgarie), Yves Victor Semac sert, sous le numéro matricule 5569, comme agent de liaison au 329e régiment d'infanterie dès le début de la première guerre mondiale. Titulaire de cinq citations, il est tué à l'ennemi le 24 novembre 1917 à Pontavert (Aisne).
Les légendes sont retranscrites telles qu'elles sont écrites au dos des tirages, en respectant les rares fautes d'orthographe et le vocabulaire de l'époque, qui peut paraître aujourd'hui particulièrement péjoratif. Quelques libertés ont cependant été prises dans le souci d'une meilleure compréhension, avec l'application d'une ponctuation contemporaine, le développement des abréviations (grades militaires, dates, noms de lieux). On remarquera qu'aux légendes des photographies proprement dites (dates, lieux, identification des soldats) vient s'ajouter un récit des mouvements d'Yves Semac pendant le conflit.