Octobre 1917.
Dans un atelier sis 46 rue de Rennes, à Paris, les différentes phases de la fabrication artisanale des croix de guerre sont filmées en plans rapprochés : découpe des pastilles de métal, emboutissage dans une presse spéciale, cuisson, « reperçage », c'est à-dire découpe des contours à la scie à fil (vue de la croix avant et après), soudage des croix et des anneaux au chalumeau, bronzage, oxydage, vernissage. Puis deux ouvrières effectuent les finitions : pose des rubans, des étoiles, des palmes, mise en place des décorations dans des écrins, tressage des fourragères. Enfin, un portrait de Guynemer permet d'admirer une Croix de guerre, ornée de vingt-sept palmes, puis l'ensemble de ses décorations (1).

Une première partie présente le film monté et ses cartons intertitres, puis à partir du TC 00:06:29, les rushes. Enfin, à partir du TC 00:13:46, des ouvriers effectuent l'émaillage d'une croix de commandeur de la Légion d'honneur.

Notes :
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 116,5 m.
1+9 cartons en français.
Film n° 633 dans le catalogue " Les films militaires français de la première guerre mondiale ", Françoise Lemaire, 1997.
Comptes rendus de tournage n°840, 845, 848, 855, 859 et 861 de Louis Chaix. Les rushes qui ont servi à monter ce film ont été tournés à Paris, 46 rue de Rennes, les 4, 5, 6 et 9 octobre 1917.
Voir reportage photographique SPA 122 M, d'Albert Moreau.
(1) Fondu à l'image, procédé cinématographique réalisé ici au tournage comme l'atteste le compte rendu n° 859 de Louis Chaix, le 10/10/1917.