PHOTO

1931. Vieil Armand. Sommet. 12 sept[embre 1921]. [légende d'origine]

Photographe(s) : Loys Roux



Pourquoi ne puis-je pas télécharger cette image ?

Légende manuscrite à l'encre violette au dos de la photographie : "12 septembre 1921. Français et allemands voulaient la gloire d'occuper le sommet. Il fut habituellement à nous. Après de nombreuses attaques dont la plus dure fut celle du 21 décembre 1915 et jours suivants, les deux adversaires restèrent, ni les blessés, ni les pertes d'argent qu'elles occasionnaient. Le 12 septembre 1921 les trois frères Roux : Jean Louis, André se rendirent à l'Hartmann où Joseph fut tué. Montés par le côté français, descendus par le côté allemand ils purent faire la différence d'organisation. Côté français il ne reste que l'abri Hoche. Côté allemand tranchées cimentées, abris percés dans la roche, électricité, eau facile, téléférique, cimetières solides et ornés. Impression pénible. C'est vexant.".

Catégories

Entre-deux-guerres (1919-1939)
France
Milieu naturel, faune et flore
Guerres et opérations extérieures

Mots clés

Champ de bataille Montagne Terrain dévasté

Informations techniques

Procédé original Tirage
Format d'origine 13x18
Support d'origine Papier
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence D0424-018-001-0047
Date de début 12/09/1921
Date de fin 12/09/1921
Photographe(s) Louis dit Loys Roux -
Lieu(x) Hartmannswillerkopf - Haut-Rhin - Les Vosges - Vieil-Armand -
Origine Roux, Louis dit Loys
Mention obligatoire © ECPAD/Fonds Joseph et Loys Roux/Loys Roux

La photographie est issue du reportage suivant :

Archives photographiques des frères Joseph (1881-1915) et Louis dit Loys Roux (1882-1970). Enveloppe "Guerre 1914. 18ème Film. A. Armand 1919 et 1921".

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Lors du passage du 23e régiment d'infanterie dans le secteur de Remiremont, Loys demande l'autorisation de se rendre sur les pentes du Hartmannswillerkopf, désormais Vieil Armand, afin de photographier le lieu où son frère et tant d'autres ont perdu la vie. De retour à la vie ecclésiastique en mars 1919 à Lyon, il s'y rend à nouveau en 1921 avec ses frères André, Jean, et leur beau-frère Léopold durant lequel ils visitent également La Fontenelle, la côte 627, Strasbourg ou encore Kehl. Loys est alors curé à Saint-Génis-Laval, où il se fait remettre la médaille militaire cette même année 1921.

Photos du reportage(63)

Voir toutes les photos