Dotée d'une nouvelle armée et d'une nouvelle police, l'Etat grec bénéficie du soutien logistique et militaire de la France et de la Grande-Bretagne. Les nouvelles recrues de l'armée grecque, autrefois formées par les conseillers allemands, sont désormais placées sous l'autorité d'instructeurs français. Installés à l'École des Évelpides, à Athènes, les futurs officiers de l'armée et de la police grecque reçoivent des cours théoriques sur la cavalerie, l'artillerie, l'utilisation des mitrailleuses et le déploiement du Génie.

Dirigée par le colonel Bastier, l'école compte de nombreux cadres de l'armée française, tels que lieutenant-colonel Vary, le lieutenant-colonel Verdet, le commandant Henry, le capitaine Picon, ainsi que de nombreux sous-officiers et soldats chargés de dispenser les enseignements militaires théoriques et pratiques. Egalement parrainée par l'Italie, l'école militaire reçoit la visite d'une délégation d'officiers italiens.