Descriptif détaillé des rushes :

A Lassigny (Oise, le 05/09/1917) un groupe d'officiers et Jules Louis Breton, sous-secrétaire d'Etat aux inventions, accompagnent un groupe de soldats portant un canon d’accompagnement de 85 mm Archer. Des hommes portent les accessoires dans de lourds sacs à dos. Ils franchissent un champ accidenté et s’éloignent.

Des hommes mettent en batterie un mortier Stokes de 81 mm sous les regards de la commission (TC 00:02:07).

Un autre mortier de calibre voisin est installé à son tour (TC 00:03:11).

Un autre modèle de mortier type 58 mm servi par des soldats belges est installé, après qu'un soldat a creusé le trou permettant la mise en place de l'embase (TC 00:03:45).

Dans une tranchée à moitié effondrée, depuis l’entrée d’un abri, deux soldats tirent plusieurs salves avec un mortier de type Stokes (TC 00:04:51).

Deux hommes manipulent un canon d’accompagnement de 85 mm Archer et effectuent des tirs en nettoyant le tube avec un écouvillon entre les tirs ; vue latérale et vue de trois-quarts arrière ; le servant a dans sa poche un exemplaire du journal « Le Parisien » (TC 00:05:05).

Un canon de tranchée de 75 mm employant un système de culasse à verrou du type d'un fusil (Mauser) est utilisé par ses servants (TC 00:06:06).

Notes :
Compte rendu de tournage n° 775 d'Alfred Machin du 06/09/1917 au 10/09/1917 et comptes rendus de tournage n° 766 à 770 d'Edgar Costil, du 4 au 11/09/1917.
Voir le film plus complet : 14.18 A 1020, essentiellement tourné par Edgar Costil.
Voir quelques photos du reportage SPA 75 D.

Des documents administratifs relatifs au premier tournage par Costil existent dans les archives du CNRS : demande de la SCT à la SPCA de lui fournir un opérateur et son matériel pour le 30/08/1917 à 7h30 du matin, accord de Pierre Marcel, facturation de la SPCA à la SCT pour les tournages n°765 à 770 (Costil) et 775 (Machin), soit 536 francs pour un métrage de pellicule compris entre 600 et 700 m.