Outre quelques photographies présentant les ruines des villages de la Somme (une écluse, des maisons et des terrains bouleversés), l'essentiel du reportage porte sur les moyens modernes de communication mis en œuvre. Des liaisons filaires sont établies entre les différentes implantations sur le terrain, notamment les batteries d’artillerie, pour le télégraphe et le téléphone, avec des postes de coupure, des postes de jonction, des répartiteurs et des centraux. Les fils passent par voie aérienne, installés par les sapeurs du 8e régiment du Génie, ou dans des tranchées étroites creusées par des excavatrices. Les communications se font également par voie hertzienne avec des postes de TSF installés dans des abris, sur des avions au terrain d’aviation de Sailly-Laurette, ou dans des camions. Un radiogoniomètre permet de détecter les communications de l’ennemi. Un instructeur du 8e Génie dispense des cours de rédiotélégraphie. Un atelier est chargé de la maintenance de tous les appareils. Des groupes électrogènes assurent l’éclairage d’un poste de commandement et permettent de recharger les batteries des divers équipements.
Le général Boulangé, commandant la 51e division d'infanterie, est photographié avec son état-major au lieu-dit La Tour Carrée, une ancienne tour du télégraphe Chappe.

Note : une grande partie des plaques de verre de ce reportage est manquante. Des tirages existent néanmoins dans les albums Valois, accessibles sur le site https://argonnaute.parisnanterre.fr/search/home.