PHOTO

Artillerie - Les servants manœuvrent des canons longs. [légende d'origine]

Photographe(s) : Jules Séeberger , Louis Séeberger , Henri Séeberger


Télécharger

Pourquoi acheter cette image si je peux la télécharger gratuitement ?

Des artilleurs s'exercent au tir sur le polygone avec des canons de 138 mm modèle 1873-1874 (système de Reffye) disposés en batterie. Ces types de canons appartiennent à l'artillerie à pied et occupent une position soigneusement aménagée à l'aide d'une plateforme en bois. Ce type de canon sera couramment utilisé jusqu'en 1888. Après 1906-1908, il sera définitivement remplacé par des pièces de 120 L produites en grande nombre. En 1914, quelques rares régiments d'artillerie à pied utilisaient encore cette pièce d'artillerie, souvent pour l'instruction des troupes.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 13X18
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence D146-2-1042
Date de début 01/01/1908
Date de fin 31/12/1911
Photographe(s) Jules Séeberger - Louis Séeberger - Henri Séeberger -
Lieu(x) France -
Mention obligatoire © ECPAD/collection Séeberger frères/frères Séeberger
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Manoeuvres et vie quotidienne des armées en France (1908-1911) par les frères Séeberger.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Au tournant de 1900, trois frères, Jules (1872-1932), Louis (1874-1946) et Henri Séeberger (1876-1956), fondent un atelier photographique familial. Ils produisent un grand nombre de reportages sous l'impulsion des concours organisés par la ville de Paris et des commandes d'éditeurs de cartes postales. Ils réalisent, notamment, des séries sur les quartiers de Montmartre et du Marais, ou encore, sur les inondations de Paris. Avant de se spécialiser dans l'univers de la mode, les Séeberger entreprennent un véritable " tour documentaire " de la France d'avant 1914 pour le compte de l'éditeur Léopold Verger afin de fixer l'image des villes du Midi, des stations balnéaires de la Côte d'Azur, des villes de cure ou de tourisme alpin, des champs de course et des petits métiers.

L'oeuvre photographique des frères Séeberger conservée à l'ECPAD correspond à une commande de l'éditeur de cartes postales Léopold Verger. Ces documents s'inscrivent dans la publication de séries thématiques alors en vogue à cette période, comme l'atteste la parution chez le même éditeur d'une suite de 48 modèles sur " la vie des marins " réalisée par les Séeberger au cours d'un voyage à Toulon. Le reportage correspond à un projet éditorial consacré aux différentes armes : infanterie, cavalerie, les chasseurs, le service de santé, les zouaves, les gendarmes et également les armes dites " savantes ", tels le génie et l'artillerie. Les séries réalisées par les frères Séeberger pour Léopold Verger font connaître au public la vie quotidienne des soldats dans les quartiers et pendant les manoeuvres: l'instruction sportive et militaire, l'univers des chambrées et des corvées de quartier, mais également des scènes de genre telles que la lettre au pays ou le billet de logement.

La majorité des archives photographiques des frères Séeberger est actuellement conservée d'une part à la BNF (Blibliothèque nationale de France) et d'autre part à la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (Fort de Saint-Cyr).
Ce reportage présente les négatifs sur plaques de verre qui ont permis la réalisation des cartes postales et des tirages sur papier. Le reportage D146-1 présente 116 photographies tirées d'après ces plaques. A noter: la correspondance entre les plaques de verre et les tirages n'est pas exhaustive. En effet, le fonds conservé à l'ECPAD est incomplet depuis son arrivée dans les collections lors de la donation de Jean et d'Albert Séeberger en 1977. Les plaques manquantes ont peut-être été détruites après leur utilisation par l'éditeur. Une partie des cartes postales éditées par Léopold Verger d'après ces photographies est consultable dans le fonds Michat [GR 2 K 148] conservé au Service Historique de la Défense.

Photos du reportage(187)