Après quelques clichés réalisés le 5 1917 mai à Baré sur la vie de la population haoussa, l'opérateur continue son chemin vers le nord et quitte la route de Baré à Melong pour se diriger vers l'ouest en direction du Manengouba dont il gravit la pente. Sur le versant est et nord du massif volcanique, il visite les villages de Mbouroukou et Poala.
Le 7 mai 1917 il est à Mbouroukou, où il observe la technique de construction des cases de la région, typiques de l'architecture Bakossi, ou Bakundu. Puis il continue le long du flanc nord du Manengouba, où il photographie des volcans et les restes de leurs cratères, la vallée et les monts Batscha, le mont Eboga et le lac du même nom. Le 9 mai, il est à Poala, sur le flanc de l'Eboga.

A Baré, des marchands haoussa attendent dans leurs cases. L'ancien résident allemand vivait dans une villa en hauteur. Le chef haouss Mama Dimagara est accompagné de deux sous-chefs.
Sur la route reliant Baré à N'buréku, poussent des pandanus, des bananiers, des palmiers à huile et des arbres à caoutchouc.

Notes : suite chronologique du reportage SPA 158 H.
Les numéros des plaques de ce reportage ne suivent pas l'ordre chronologique : les plaques 4812 à H 4823, du 5 mai, se trouvent après les plaques H 4800 à H 4811, réalisées 2 jours après (problème récurrent dans la série H).
Le massif du Manengouba est constitué de trois ensembles volcanologiques : deux volcans centralisés successifs approximativement emboîtés, Elengoum et Eboga, et des activités fissurales adventives (voir : http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/08/97/83/PDF/Kagou-CRAS-2001.pdf)