748. La Harazée. L[oys] Roux. 17 octobre 1916. [légende d'origine]

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748. La Harazée. L[oys] Roux. 17 octobre 1916. [légende d'origine]

Photographe(s) : Inconnu

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Légende au dos de la photographie : "N° 748. Argonne. La Harazée. Camp d'assas. L. Roux en tenue de pluie. 17 octobre 1916. Le soir du 16 sept. nous sommes relevés, arrivons à Salouel le 17. Le 22 je pars en perme à Chessy de Braux St Rémy région de Suippes. Le 5 octobre j'arrive en argonne secteur de la Harazée. P.C. Kellermann ravin de la Fontaine aux charmes. Dans ce secteur c'est surtout la guerre de torpilles sans aucun charme malgré la Fontaine. La torpille est un engin qui monte haut presque verticalement, on le voit tomber avec angoisse : sa chute est incertaine. Elle fait beaucoup de bruit et de dégats. Secteur du général Gouraud bien installé : sapes profondes (mais avec de l'eau), tranchées, boyaux bien faits, voies de 60 avec wagonnets, électricité au P.C. Condé du colonel. On voit que le général Gouraud a souci du sort des soldats. C'était rare et donc plus admirable.

Catégories

Infanterie

Première guerre mondiale

1916 Autres secteurs

Vie au front

Mots clés

23e RI Pluie Portrait Toile de tente

Informations techniques

Procédé original	Tirage
Format d'origine	13x18
Support d'origine	Papier
Couleur	Noir et blanc
Orientation	portrait

Propriétés

Référence	D0424-007-001-0009
Date de début	17/10/1916
Date de fin	17/10/1916
Photographe(s)	Inconnu -
Lieu(x)	Champagne-Ardenne - La Harazée - Marne - Vienne-le-Château -
Personnes représentées	Roux, Loys
Mention obligatoire	© ECPAD/fonds Joseph et Loys Roux/Loys Roux

La photographie est issue du reportage suivant :

Archives photographiques des frères Joseph (1881-1915) et Louis dit Loys Roux (1882-1970). Enveloppe "Guerre 1914. 7ème film. Argonne".

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Description du reportage

En permission du 22 septembre au 5 octobre 1916, Loys retrouve le 23e régiment d'infanterie déjà en ligne depuis quatre jours dans le secteur de La Harazée en Argonne. Ce sont, dit-il, les quatre seuls jours de combats passés loin des troupes de toute la guerre. Le secteur est par ailleurs plutôt calme et Loys en profite pour réaliser plusieurs sorties photographiques, tout en se doutant que cette période est un répit avant une prochaine affectation dans un secteur plus difficle : Verdun est en effet à quelques kilomètres de là, faisant entendre jusqu'au camp Condé les grondements de ses combats.