VIDÉO

A l'assaut de la montagne.

Réalisateur(s) : Florent Corda , Claire Bolze


Journal de la Défense - Combat en montagne - A l'assaut de la montagne. Au sol ou dans les airs la montagne est un milieu exigeant et dangereux à apprivoiser. De la formation en passant par l’histoire du combat en montagne jusqu’au combat d’élite ce numéro du JDEF chausse les raquettes et les skis à l’assaut de la Montagne. Point d’observation, frontière naturelle mais aussi repère du résistant et de l’insurgé, la montagne constitue un milieu à part entière que l’homme en armes ne peut ignorer. Sa géographie particulière en fait un enjeu aussi bien tactique que stratégique que les hommes cherchent à s’approprier depuis qu’ils se font la guerre. Pour autant, avant de combattre, ce milieu accidenté, faiblement accessible et aux conditions climatiques parfois extrêmes, se doit d’être apprivoiser avant de penser obtenir la supériorité sur l’ennemi. Comme la considérait le célèbre alpiniste italien, Reinhold Messner, « la montagne n’est ni juste, ni injuste. Elle est dangereuse ». Massif alpin, Vosges, Jura, Pyrénées, massif central… Du fait de sa géographie, la France s’est dotée à la fin du XIX siècle de contingents spécialisés : les troupes de montagne. Néanmoins, il faudra attendre les années 1930 pour que les premières instructions spécialisées au combat montagnard voient le jour. Elles constituent les premières en rapport avec un espace spécifique. Celles dispensées pour le combat en milieu désertique, forestier et urbain n’apparaitront qu’après le Seconde guerre mondiale. Depuis, le combat en montagne n’a cessé d’évoluer au fil des opérations. Du plateau des Glières de Haute-Savoie au massif des Ifoghas au Mali en passant par le djebel algérien et les gorges afghanes, le terrain montagneux est considéré comme l’espace de la guérilla et de la guerre asymétrique par excellence. Engagées en opérations extérieures depuis plus d’un demi-siècle, les armées n’ont eu d’autre choix que de s’approprier ce milieu pour vaincre, au sol mais également dans les airs. Car piloter, entre crêtes et pics rocheux, en prenant en compte les trous d’air et une visibilité restreinte, constitue les contraintes majeures des équipages d’aéronefs qui assurent soutien, surveillance et protection aux troupes au sol Mais au-delà du relief, ce sont les conditions climatiques parfois extrêmes avec lesquelles il faut composer. C’est la raison pour laquelle, les troupes de montagne françaises disposent d’une autre capacité différenciante : la spécialité grand froid. Car la guerre n’a pas de saison, les armées cultivent grâce aux troupes de montagne et à leur précieuse institution, l’Ecole militaire de haute montagne, ce savoir-faire qui participe à faire de notre armée une armée complète, à-même d’intervenir dans cet environnement exigeant et dangereux. Dans ce numéro du Journal de la Défense, chaussons raquettes et ski à l’assaut de la montagne. Dans les Alpes, nous nous initierons aux rudiments de l’alpinisme avant d’engager l’assaut avec les troupes de montagne et survolerons les Pyrénées avec des équipages d’aéronefs toujours prêt à l’engagement. Film sur les troupes GMHM et autres unités se préparant aux futurs combats se déroulant dans des paysages escarpés enneigés et au grand froid.