Traitement documentaire :
Après les massacres du 20 août 1955 dont le village d'Aïn Abid a payé un lourd tribut [1], une harka appartenant au 18e Régiment de chasseurs parachutistes (RPC) s'est constituée sous l'impulsion du capitaine Boulze [2]. Cette dernière se dirige vers la place du village d'Ain Abib pour la rituelle montée des couleurs. Après la cérémonie, les harkis sont passés en revue.
Dans un jardin, les parachutistes français poussent des petits algériens rieurs sur des balançoires.
Le soir, la harka quitte ses quartiers pour patrouiller dans le secteur d'Aïn Abid.

Compte rendu d'origine :
1) Devant le square, le matin nous voyons les harkas lever les couleurs. Ils présentent les armes d'une façon impeccable
2) Des enfants musulmans s'amusent sur des balançoires poussées par des parachutistes
3) Les harkas patrouillent dans le village le soir.

Correspond au reportage photographique ALG 56 210 de Laureau
1] Après les massacres de Aïn Abid, de Philippeville ou El-Alia la sécurité des villageois du Constantinois est renforcée par la troupe ou des harkas levées sur place.
2] Mentionné dans le compte rendu du photographe.