Suivi des activités du SSA (Service de santé) au sein des locaux du PSU (pôle de santé unique) de N'Djamena. Le médecin principal (commandant) du rôle 1, médecin généraliste, va à la rencontre des civils tchadiens attendant pour une consultation. Accompagné d’une infirmière, il passe les différents portiques de sécurité pour se rendre au préau servant de salle d’attente. Muni d’une liste, il appelle les patients ayant rendez-vous puis détermine les cas les plus urgents à consulter, puis contient l’impatience de la population. A l’entrée de l’hôpital, les patients du jour attendent d’être pris en charge tandis qu’une infirmière leur sert de l’eau afin de s’hydrater et de la compote de pomme. A l’intérieur, deux femmes et leurs enfants sont reçus pour une prochaine consultation. Une infirmière s’occupe des nourrissons et prend ses constantes : poids, température. Celle-ci effectue un test de dépistage de paludisme à un enfant ayant une température trop élevée. En même temps, celle-ci accorde une courte interview face caméra. Plus tard, dans une salle de soins, le médecin principal assisté d’une infirmière, soigne un enfant brûlé au bras et au visage. A l’instar de l’infirmière un peu plus tôt, celui-ci répond aux questions qui lui sont posées par l’équipe de tournage. Tout en continuant de pratiquer, il parle de son expérience sur le territoire tchadien, les contraintes, difficultés et problématiques. Il reçoit ensuite un enfant ayant une tumeur à la lèvre, qu’il est impossible de traiter en l’état et qu’il vaut mieux laisser à une ONG qui aurai plus de moyens médicaux. Un peu après, il consulte un autre nourrisson ayant une bronchite puis continue son activité ordinaire de consultation. Plus tard, un médecin-chef (colonel) prend en charge un autre nourrisson dans son bureau.
Le pôle de santé unique mis en place dans le cadre de l'opération Barkhane, est un élément de soutien sanitaire des militaires. Agissant comme un hôpital de campagne, il met en œuvre différents moyens médicaux dont le déploiement d'une antenne chirurgicale aérotransportable lors d'opérations. Bien que destiné en priorité aux troupes françaises, son infrastructure est souvent sollicitée pour des AMP (aide médicale aux population).