PHOTO
[Après le coup de force du Viêt-minh le 19 décembre 1946 à Hanoï.]
Note : La légende et la datation de la photographie ont été communiquées par Claude Brézillon lors de l'entrée du fonds dans les collections de l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD).
Catégories
Guerre d'Indochine (1945-1956) |
Milieu naturel, faune et flore |
Guerres et opérations extérieures |
Pacification, guérilla, internationalisation du conflit (1946-1950) |
Mots clés
Informations techniques
Procédé original | Négatif |
---|---|
Format d'origine | 24x36 |
Couleur | Noir et blanc |
Orientation | paysage |
Propriétés
Référence | D145-12-22 |
---|---|
Date de début | 19/12/1946 |
Date de fin | 31/12/1946 |
Photographe(s) | Claude Brézillon - |
Lieu(x) | Indochine française - Tonkin - |
Origine | Brézillon, Claude |
Mention obligatoire | © ECPAD/Fonds Claude Brézillon/Claude Brézillon |
La photographie est issue du reportage suivant :
Fonds photographique du lieutenant Claude Brézillon (1920-2017). Coup de force Viêt-minh du 19 décembre 1946 à Hanoï.
Voir la notice du reportageDescription du reportage
Les informations ci-dessous (contexte historique de prises de vue, légendes) sont communiquées par le photographe.
Lieutenant au sein de l'état-major du CEFEO (Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient), directeur de l'hebdomadaire Caravelle, Claube Brézillon est le témoin du coup de force Viêt-minh du 19 décembre 1946 à Hanoï, qui marque le début de la guerre d'Indochine. Après le bombardement du port de Haiphong le 23 novembre 1946 par la Marine française, le Viet Minh, dirigé par Hô Chi Minh, président de la République démocratique du Viêt Nam, décide de lancer une offensive ayant pour but la libération de la ville de Hanoï. À 20 heures, une explosion dans la centrale électrique de la ville annonce le début de l'insurrection. Des ressortissants français sont massacrés et des maisons pillées. Ho Chi Minh appelle tout le peuple vietnamien à se soulever contre la présence française.
Au soir du Nouvel An 1947, Claude Brézillon, après avoir vécu ces combats dans la capitale du Tonkin, consigne ses réflexions dans un article de Caravelle.
Légendes partielles communiquées par le photographe :
D145-12-2 : Le 20 décembre 1946 au matin, trois membres de la garde civile s'étonnent devant la façade de l'hôtel Métropole de découvrir que des chambres ont été aménagées dans des vitrines du rez-de-chaussée sans aucune protection par volets ou palissades et qu'elles ont été occupées durant la nuit qui a connu une intense guerre des rues.
D145-12-3 : Demeures bourgeoises abandonnées dans des avenues arborées.
D145-12-4 : Patrouille motorisée dans un quartier résidentiel.
D145-12-5 : Unités de génie / Haute tension.
D145-12-6 : Les maisonnettes sont conquises une à une, pour contrôler leurs terrasses.
D145-12-7 : Le génie doit également rétablir la marche et la distribution des autres services publics qui ont été sabotés.
D145-12-16 : Ruines de la brasserie Hommel.
D145-12-18 et 19 : Aéroport de Gia Lam, après le pont Doumer. Les parachutistes, dans l'attente d'une météo favorable, passent leur temps à embarquer puis à débarquer avec leur lourd paquetage, des Dakota DC3.
D145-12-20 : 20 décembre 1946. Largage de containers depuis un Dakota au-dessus de Nam Dinh.
D145-12-23 et 24 : A bord d'un avion, les grands blessés sont allongés à l'avant sur des civières superposées tandis que ceux qui peuvent se mouvoir sont entassés vers l'arrière. Les changements d'altitude imposés par le relief et la météo font terriblement souffrir les nombreux blessés à la tête, partie du corps particulièrement visée par les tireurs du Viêt-minh.
Note : La référence D145-12-30 est vacante.
Lieutenant au sein de l'état-major du CEFEO (Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient), directeur de l'hebdomadaire Caravelle, Claube Brézillon est le témoin du coup de force Viêt-minh du 19 décembre 1946 à Hanoï, qui marque le début de la guerre d'Indochine. Après le bombardement du port de Haiphong le 23 novembre 1946 par la Marine française, le Viet Minh, dirigé par Hô Chi Minh, président de la République démocratique du Viêt Nam, décide de lancer une offensive ayant pour but la libération de la ville de Hanoï. À 20 heures, une explosion dans la centrale électrique de la ville annonce le début de l'insurrection. Des ressortissants français sont massacrés et des maisons pillées. Ho Chi Minh appelle tout le peuple vietnamien à se soulever contre la présence française.
Au soir du Nouvel An 1947, Claude Brézillon, après avoir vécu ces combats dans la capitale du Tonkin, consigne ses réflexions dans un article de Caravelle.
Légendes partielles communiquées par le photographe :
D145-12-2 : Le 20 décembre 1946 au matin, trois membres de la garde civile s'étonnent devant la façade de l'hôtel Métropole de découvrir que des chambres ont été aménagées dans des vitrines du rez-de-chaussée sans aucune protection par volets ou palissades et qu'elles ont été occupées durant la nuit qui a connu une intense guerre des rues.
D145-12-3 : Demeures bourgeoises abandonnées dans des avenues arborées.
D145-12-4 : Patrouille motorisée dans un quartier résidentiel.
D145-12-5 : Unités de génie / Haute tension.
D145-12-6 : Les maisonnettes sont conquises une à une, pour contrôler leurs terrasses.
D145-12-7 : Le génie doit également rétablir la marche et la distribution des autres services publics qui ont été sabotés.
D145-12-16 : Ruines de la brasserie Hommel.
D145-12-18 et 19 : Aéroport de Gia Lam, après le pont Doumer. Les parachutistes, dans l'attente d'une météo favorable, passent leur temps à embarquer puis à débarquer avec leur lourd paquetage, des Dakota DC3.
D145-12-20 : 20 décembre 1946. Largage de containers depuis un Dakota au-dessus de Nam Dinh.
D145-12-23 et 24 : A bord d'un avion, les grands blessés sont allongés à l'avant sur des civières superposées tandis que ceux qui peuvent se mouvoir sont entassés vers l'arrière. Les changements d'altitude imposés par le relief et la météo font terriblement souffrir les nombreux blessés à la tête, partie du corps particulièrement visée par les tireurs du Viêt-minh.
Note : La référence D145-12-30 est vacante.