Né le 25 avril 1919 à Toulouse, Jean Assémat débute sa carrière militaire en 1937 au 2e régiment de hussards à Tarbes. Lors de la seconde guerre mondiale, il participe aux combats de 1940 dans les Corps Francs puis est blessé une première fois aux côtés des cadets de Saumur. Plus tard, il quitte le 1er régiment de spahis alors stationné au Maroc et renonce à l'école d'officiers de Cherchell pour rejoindre Londres et les FFL (Forces françaises libres). Breveté parachutiste à Ringway, il intègre les SAS (Special air service) puis le BCRA (Bureau central de renseignement et d'action), détaché comme lieutenant à l'OSS (Office of strategic services) sous le pseudonyme de Jacques Bauer et effectue deux missions en France occupée.
Au lendemain de la guerre, il rejoint la DGER (Direction générale des études et recherches) et sert ensuite au 1er RH (Régiment de hussards) transformé en RHP (Régiment de hussards parachutistes) devenant ainsi l'un des premiers officiers parachutistes de l'arme blindée et cavalerie. Breveté moniteur parachutiste, il commande alors le 2e escadron du 1er RHP.
De nouveau au combat en Algérie, il prend le commandement de l'escadron de reconnaissance du 1er RCP (Régiment de chasseurs parachutistes) à sa création en 1956. Officier de renseignement du 1er RCP lors de la première bataille d'Alger, il rejoint le 13e RDP (Régiment de dragons parachutistes) fin 1959 puis est détaché au groupement de commandos de chasse de l'Akfadou comme adjoint du commandant Kholer. Dans le cadre de ses fonctions au centre de coordination interarmées, il parvient à manipuler la Wilaya III de Mohand Ou El Hadj et gère la fin de l'affaire Si Sallah. Fin 1960, il réintègre les rangs du 13e RDP comme officier opérations sous les ordres du colonel du Serech. Il s'implique sans réserve lors des événements d'avril 1961 et participe activement à faire basculer le régiment dans le putsch. Assumant ses actes devant la justice, ses déclarations accompagnant celles du lieutenant-colonel du Serech permettront d'éviter la dissolution du régiment. Privé de liberté de 1962 à 1964, il sera rayé du tableau d'avancement, attendant 36 ans pour passer du grade de Chevalier de la Légion d'honneur à celui d'Officier. Il décède à Gaillac-Toulza (Haute-Garonne) le 25 février 2003. (Sources : archives privées ; BRUSCHI, Mark. 13e RDP, combats en Algérie de la Kabylie au Constantinois, 1955-1962. Heimdal, 2010, page 177)

Les photographies concernent plus particulièrement les activités de Jean Assémat en Algérie lors de son affectation au 1er régiment de chasseurs parachutistes (reportage D194-1) et au 13e régiment de dragons parachutistes (D194-3) ainsi qu'un briefing de l'EMOAP (Etat-Major d'Opération AéroPortée) en présence du général Jean Gilles (D194-2).

Les légendes des photographies mentionnées au dos des tirages ont été inscrites par Jean Assémat puis par son fils Christophe Assémat.

D194-1-1 M'Doukal. Relève de la garde à la 7e CNA.
D194-1-2 M'Doukal. Chez le taleb. Distribution de bonbons.
D194-1-3 M'Doukal. La fontaine. Le capitaine Dupas. Moi-même.
D194-1-4 M'Doukal. Chez le taleb.
D194-1-5 M'Doukal. Chez le taleb.
D194-1-6 M'Doukal. Le bordj. Face ouest.
D194-1-7 L'intérieur du bordj vu par la face ouest.
D194-1-8 M'Doukal. Le bordj. Face Sud.
D194-1-9 M'Doukal. Le bordj. Face Sud.
D194-1-10 Brosseau - Bouley.
D194-1-11 M'Doukal. Les anciens remparts vus de la fontaine.
D194-1-12 M'Doukal.
D194-1-13 M'Doukal.
D194-1-14 M'Doukal.
D194-1-15 M'Doukal.
D194-1-16 M'Doukal.
D194-1-17 M'Doukal.
D194-1-18 M'Doukal.
D194-1-19 M'Doukal. Arrestation de suspects.
D194-1-20 M'Doukal.
D194-1-21 M'Doukal. Arrestation de suspects.
D194-1-22 Mai 1956. Dupas et les enfants des écoles de M'Doukal. A gauche de Dupas : Assémat.
D194-1-23 Assémat.
D194-1-24 Mai 1956. Le capitaine Dupas commande la SAS de M'Doukal. Le capitaine Assémat commande l'escadron du 1er RCP. Les deux fronts de la "recherche" dans le Sud Algérien après la désertion d'un poste important des Aurès.
D194-1-25 M'Doukal. Au centre, regardant l'objectif : le capitaine Dupas. 2e à partir de la gauche, tendant le bras droit, le capitaine Jean Assémat.
D194-1-26 M'Doukal.
D194-1-27 Membres de l'escadron de reconnaissance du 1er RCP que Papa créa en 1955.
D194-1-28 Membres de l'escadron de reconnaissance du 1er RCP que Papa créa en 1955.
D194-1-29 Membres de l'escadron de reconnaissance du 1er RCP que Papa créa en 1955 : Bandour - Brosseau.
D194-1-30 Membres de l'escadron de reconnaissance du 1er RCP que Papa créa en 1955.
D194-1-31 Jour de Iril Szougaren. A la dernière rotation le ventilateur se ratatinera. De Lanlay restera en rade.
D194-1-32 Le sergent Jeffroy - Bandour - Brosseau. Grièvement blessé le 15 juin 1956 dans le Djebel Hodnar dans les gorges de ?. Mort le 2 juillet à Maillot à Alger.
D194-1-33 Pilote Chaillet.
D194-1-34 Les brigadiers Brosseau et Branchu le Vendéen. Quelques mois après, Salvador Dali aurait été jaloux.
D194-1-35 DZ de Teyenna. Brosseau - Goupil - Capin.
D194-1-36 DZ de Teyenna. Jour de l'opération sur le Douar Djimla.
D194-1-37 Le sergent Jeffroy - Bandour - à Iril Izougaren.
D194-1-38 Sétif. Le camp du commando.
D194-1-39 DZ de Tocqueville. Opération dans le Taglaït.
D194-1-40 Gorges de l'oued Djurdjeur le 21 mars 1956. Au fond le Douar Djemila. Petite Kabylie !!!
D194-1-41 Enterrement de Denis tué au combat d'Alia le 15 mars 1956 à 18h30.
D194-1-42 Sans légende.
D194-1-43 Sans légende.
D194-1-44 Sans légende.
D194-1-45 Sans légende.

Note : Les tirages sur papier ont été restitués au donateur le 14 mai 2012.