reportage
Archives photographiques du général Henri Amiel (1907-1976). Le Bataillon de Marche de l'Oubangui-Chari et la libération de Royan (1945).
Photographies de groupe du Bataillon de Marche n°2 (BM 2) pendant les batailles des poches de l'Atlantique et notamment la prise de Royan. Vues des avant-postes devant Royan (villages de Boube, de Chay, Alluchon, moulin de Didonne, Saint-Georges-de-Didonne, La Grange-aux-Dames, Enlias) et la route vers Royan. Le port de Royan en ruines après le bombardement d'avril 1945. Cadavres dans les rues de la ville et prisonniers allemands. Un portrait de l'amiral allemand Hans Michahelles, gouverneur militaire de la forteresse de Gironde du Nord, qui se rend le 17 avril 1945.
Une prise d'armes avec remise de décorations est organisée le 22 avril 1945 sur la commune des Mathes, en présence du général de Larminat, commandant le détachement d'armée de l'Atlantique, d'André Diethelm, ministre de la Guerre et du général de Gaulle.
Réparties en 14 ensembles référencés D6-1-(01) à D6-1-(14), ces archives photographiques proviennent de la succession du général Henri Amiel (17 mai 1907, Paris - 25 janvier 1976) et sont entrées dans les fonds de l'ECPAD en 1980.
Eléments biographiques relatifs au général Henri Amiel :
Nommé chef de bataillon en septembre 1941, Henri Amiel prend le commandement du Bataillon de Marche n°2 (BM 2) en remplacement du commandant de Roux. En février 1942, le BM 2 se dirige vers Bir-Hakeim où il occupe le nord du dispositif, passant trois mois à aménager la position. Le 12 mai 1942, le Bataillon reçoit l'ordre de former une "Jock Column", commandée par Henri Amiel, qui, les 9 et 10 juin bloque une très forte attaque allemande conduite par Rommel en personne et appuyée par les feux de 15 batteries et les bombes de 6 vagues de 120 Stukas. Quarante pour cent des effectifs du BM 2 disparaissent dans les combats de Bir-Hakeim. En décembre 1942, le Bataillon reçoit l'ordre de se diriger vers Madagascar où il parvient en février 1943. Relevé par le BM 10, le BM 2 arrive à Bangui en octobre 1943 et se prépare à intervenir en France où il n'arrive qu'au début de l'année 1945. En mars 1945, Henri Amiel est promu lieutenant-colonel et il dirige ses hommes au siège de Royan où les 15 et 16 avril, sous le commandement du général de Larminat, il conduit en personne l'attaque qui aboutit à la libération de la poche de Royan ce qui lui vaut de recevoir une citation à l'ordre de l'Armée. Après la guerre, il est affecté, en décembre 1945, au 2e RIC et sert à Madagascar, participant aux opérations de pacification pour lesquels il est deux fois cité.
Les bataillons de marche, initialement au nombre de cinq, sont constitués dès 1940 sur le territoire de l’Afrique Equatoriale Française, pour répondre à l'appel du général De Gaulle. Le bataillon de marche n°2 (BM 2), connu sous le nom de Bataillon de marche de l'Oubangui-Chari, a fait partie des forces alliées pénétrant en Syrie en juillet 1941 puis s'est illustré à Bir Hakeim en juin 1942. Au début de 1945, cette unité est déployée sur le littoral atlantique pour participer, sous le commandant du général de Larminat, à la réduction des poches de résistance allemandes entre La Rochelle et Bordeaux (Lorient, Saint-Nazaire, La Rochelle, Royan, la Pointe-de-Grave et les îles de Ré et d'Oléron). Affecté au groupement du lieutenant-colonel Faulconnier pour y tenir un quartier devant Royan, le BM 2 participe activement à l'offensive des troupes françaises contre les îlots de résistance allemande. Lancé à l'assaut des positions ennemies le 14 avril 1945, il enlève plusieurs lignes de blockhaus bétonnés et capture de nombreux prisonniers allemands. Le 18 avril, la reddition de l'amiral Michaellis met fin à la bataille de Royan. Quelques jours plus tard, le 22 avril, le Bataillon défile aux Mathes devant le général De Gaulle.
Note : Photographies D6-1-1 à D6-1-48.
Les légendes des photographies sont les légendes manuscrites du général Pierre Hautefeuille (1916-1999), donateur du fonds.
Une prise d'armes avec remise de décorations est organisée le 22 avril 1945 sur la commune des Mathes, en présence du général de Larminat, commandant le détachement d'armée de l'Atlantique, d'André Diethelm, ministre de la Guerre et du général de Gaulle.
Réparties en 14 ensembles référencés D6-1-(01) à D6-1-(14), ces archives photographiques proviennent de la succession du général Henri Amiel (17 mai 1907, Paris - 25 janvier 1976) et sont entrées dans les fonds de l'ECPAD en 1980.
Eléments biographiques relatifs au général Henri Amiel :
Nommé chef de bataillon en septembre 1941, Henri Amiel prend le commandement du Bataillon de Marche n°2 (BM 2) en remplacement du commandant de Roux. En février 1942, le BM 2 se dirige vers Bir-Hakeim où il occupe le nord du dispositif, passant trois mois à aménager la position. Le 12 mai 1942, le Bataillon reçoit l'ordre de former une "Jock Column", commandée par Henri Amiel, qui, les 9 et 10 juin bloque une très forte attaque allemande conduite par Rommel en personne et appuyée par les feux de 15 batteries et les bombes de 6 vagues de 120 Stukas. Quarante pour cent des effectifs du BM 2 disparaissent dans les combats de Bir-Hakeim. En décembre 1942, le Bataillon reçoit l'ordre de se diriger vers Madagascar où il parvient en février 1943. Relevé par le BM 10, le BM 2 arrive à Bangui en octobre 1943 et se prépare à intervenir en France où il n'arrive qu'au début de l'année 1945. En mars 1945, Henri Amiel est promu lieutenant-colonel et il dirige ses hommes au siège de Royan où les 15 et 16 avril, sous le commandement du général de Larminat, il conduit en personne l'attaque qui aboutit à la libération de la poche de Royan ce qui lui vaut de recevoir une citation à l'ordre de l'Armée. Après la guerre, il est affecté, en décembre 1945, au 2e RIC et sert à Madagascar, participant aux opérations de pacification pour lesquels il est deux fois cité.
Les bataillons de marche, initialement au nombre de cinq, sont constitués dès 1940 sur le territoire de l’Afrique Equatoriale Française, pour répondre à l'appel du général De Gaulle. Le bataillon de marche n°2 (BM 2), connu sous le nom de Bataillon de marche de l'Oubangui-Chari, a fait partie des forces alliées pénétrant en Syrie en juillet 1941 puis s'est illustré à Bir Hakeim en juin 1942. Au début de 1945, cette unité est déployée sur le littoral atlantique pour participer, sous le commandant du général de Larminat, à la réduction des poches de résistance allemandes entre La Rochelle et Bordeaux (Lorient, Saint-Nazaire, La Rochelle, Royan, la Pointe-de-Grave et les îles de Ré et d'Oléron). Affecté au groupement du lieutenant-colonel Faulconnier pour y tenir un quartier devant Royan, le BM 2 participe activement à l'offensive des troupes françaises contre les îlots de résistance allemande. Lancé à l'assaut des positions ennemies le 14 avril 1945, il enlève plusieurs lignes de blockhaus bétonnés et capture de nombreux prisonniers allemands. Le 18 avril, la reddition de l'amiral Michaellis met fin à la bataille de Royan. Quelques jours plus tard, le 22 avril, le Bataillon défile aux Mathes devant le général De Gaulle.
Note : Photographies D6-1-1 à D6-1-48.
Les légendes des photographies sont les légendes manuscrites du général Pierre Hautefeuille (1916-1999), donateur du fonds.
Catégories
Informations techniques
| Nombre de clichés | 48 |
|---|---|
| Procédé original | Négatif |
| Support d'origine | Souple, Support souple |
| Couleur | Noir et blanc |
Propriétés
| Référence | D6-1(01) |
|---|---|
| Date de début | 01/01/1945 |
| Date de fin | 22/04/1945 |
| Date de prise de vue | 26/02/1945 |
| Photographe(s) | Inconnu - |
| Date | 26/02/1945 |
| Lieu(x) | Charente-Maritime - France - Mathes (Les) - Poitou-Charentes - Royan - Saint-Georges-de-Didonne - |
| Personnes représentées | Gaulle, Charles de - Larminat, Edgard de - Diethelm, André - Amiel, Henri |