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VIDÉO
Arras.
Les combats atteignent la cité dès le mois d’août 1914, le 7 octobre, l’hôtel de ville est en flammes, le 6 juillet 1915, la cathédrale est touchée. Jusqu’en avril 1917, le front s’établit à la lisière de la ville qui ne vit plus que sous les bombes. La bataille d’Arras, menée par les troupes britanniques et du Commonwealth du 9 avril au 16 mai 1917, finit de faire d’Arras une « ville martyre ». Partout règnent la ruine et la désolation.
A l’été 1918 (1), la cathédrale dont la nef est à ciel ouvert et dont la voûte s’est écroulée, a été étayée. L’heure est à la reconstruction : des ouvriers déblaient les gravats à l’aide de wagonnets, des tailleurs de pierre préparent de nouveaux blocs. Une partie de l’abbaye Saint-Vaast (palais Saint-Vaast), qui abrite l’évêché et les archives départementales, a été détruite par un incendie en juillet 1915. Dans le cloître, la végétation reprend ses droits. De l'hôtel de ville et son beffroi, victime d’un incendie en octobre 1914 et de bombardements successifs, il ne reste que quelques pans de murs. La place de l’hôtel de ville est saccagée. La Grand’place est entourée de maisons de style baroque flamand en ruine. Ouvriers et maçons s’affairent à la reconstruction. Sur la place du marché, la vie reprend son cours, des personnes âgées vendent quelques vivres, des wagons de train ont été abandonnés, à la terrasse d'un café, des habitants se reposent, tandis qu'une fleuriste a ouvert sa boutique. Un aveugle vend des journaux dans la rue. Des colleurs d'affiches posent des affiches pour un spectacle.
A l’ouest d’Arras, les vestiges de l’abbatiale du Mont-Saint-Eloi ont été touchés : les tirs d’artillerie ont détruit le haut des deux tours de la façade occidentale.
L’église d’Ablain-Saint-Nazaire, fortement touchée, est entourée d’échaffaudages et des ouvriers s’occupent de sa tour et de ses sculptures endommagées.
Description détaillée :
Carton : "Arras".
Carton : "La cathédrale".
Dans le parc qui jouxte la cathédrale, les enfants et des femmes se promènent. Les échafaudages ont été installés sur les côtés meurtris de la cathédrale.
Carton : "Vue intérieure".
Des ouvriers déblaient les décombres de la cathédrale à l'aide de petits wagonnets de Decauville. Des tailleurs de pierre préparent les blocs de pierre pour la reconstruction de la cathédrale.
Carton : "L'évêché dans les jardins".
L'évêché a été lourdement touché par les bombardements. Les toitures et les fenêtres ont été détruites.
Carton : « Le cloître ».
La végétation dans le cloître semble reprendre ses droits.
Carton : "Le Beffroi et l'hôtel de ville".
Vue depuis l'intérieur d'une maison en ruine, le Beffroi a été détruit par les années de bombardements.
Carton : "La Grande Place et ses curieuses façades".
Sur la place ravagée par les obus, les tailleurs de pierre et les maçons se mettent au travail et scient des blocs avec une scie passe-partout.
Carton : "Quelques aspects de la ville".
Sur la place du marché, des personnes âgées vendent quelques vivres. Des wagons de train ont été abandonnés sur la place. A la terrasse d'un café, des habitants se reposent, tandis qu'une fleuriste a ouvert sa boutique. Un aveugle vend des journaux dans la rue. Des colleurs d'affiches posent des affiches pour un spectacle.
Carton : "Le Mont-Saint-Eloi, les tours".
Les clochers sont reconstruits.
Carton : "Ablain-Saint-Nazaire, l'église...".
L'église est reconstruite par les équipes de maçons.
Carton : "... qui possédait de remarquables sculptures".
Un sculpteur tente de rassembler les morceaux détruits de statues religieuses.
Notes :
Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé xxx m.
1+9 cartons noir et blanc en français.
Film absent des listes d’origine et du catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
Le dossier du montage du film est disponible dans les archives de la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (MAP) au fort de Saint-Cyr.
Une version 14.18 A 170 BIS présente le même film avec les cartons teintés et suivi d'images rushes supplémentaires portant aussi sur Arras.
(1) Compte rendu de tournage n° 1587 de Henri Stuckert les 14-18/07/1918 et compte rendu de tournage n° 1631 de Henri Stuckert les 30/07-01/08/1918.
A l’été 1918 (1), la cathédrale dont la nef est à ciel ouvert et dont la voûte s’est écroulée, a été étayée. L’heure est à la reconstruction : des ouvriers déblaient les gravats à l’aide de wagonnets, des tailleurs de pierre préparent de nouveaux blocs. Une partie de l’abbaye Saint-Vaast (palais Saint-Vaast), qui abrite l’évêché et les archives départementales, a été détruite par un incendie en juillet 1915. Dans le cloître, la végétation reprend ses droits. De l'hôtel de ville et son beffroi, victime d’un incendie en octobre 1914 et de bombardements successifs, il ne reste que quelques pans de murs. La place de l’hôtel de ville est saccagée. La Grand’place est entourée de maisons de style baroque flamand en ruine. Ouvriers et maçons s’affairent à la reconstruction. Sur la place du marché, la vie reprend son cours, des personnes âgées vendent quelques vivres, des wagons de train ont été abandonnés, à la terrasse d'un café, des habitants se reposent, tandis qu'une fleuriste a ouvert sa boutique. Un aveugle vend des journaux dans la rue. Des colleurs d'affiches posent des affiches pour un spectacle.
A l’ouest d’Arras, les vestiges de l’abbatiale du Mont-Saint-Eloi ont été touchés : les tirs d’artillerie ont détruit le haut des deux tours de la façade occidentale.
L’église d’Ablain-Saint-Nazaire, fortement touchée, est entourée d’échaffaudages et des ouvriers s’occupent de sa tour et de ses sculptures endommagées.
Description détaillée :
Carton : "Arras".
Carton : "La cathédrale".
Dans le parc qui jouxte la cathédrale, les enfants et des femmes se promènent. Les échafaudages ont été installés sur les côtés meurtris de la cathédrale.
Carton : "Vue intérieure".
Des ouvriers déblaient les décombres de la cathédrale à l'aide de petits wagonnets de Decauville. Des tailleurs de pierre préparent les blocs de pierre pour la reconstruction de la cathédrale.
Carton : "L'évêché dans les jardins".
L'évêché a été lourdement touché par les bombardements. Les toitures et les fenêtres ont été détruites.
Carton : « Le cloître ».
La végétation dans le cloître semble reprendre ses droits.
Carton : "Le Beffroi et l'hôtel de ville".
Vue depuis l'intérieur d'une maison en ruine, le Beffroi a été détruit par les années de bombardements.
Carton : "La Grande Place et ses curieuses façades".
Sur la place ravagée par les obus, les tailleurs de pierre et les maçons se mettent au travail et scient des blocs avec une scie passe-partout.
Carton : "Quelques aspects de la ville".
Sur la place du marché, des personnes âgées vendent quelques vivres. Des wagons de train ont été abandonnés sur la place. A la terrasse d'un café, des habitants se reposent, tandis qu'une fleuriste a ouvert sa boutique. Un aveugle vend des journaux dans la rue. Des colleurs d'affiches posent des affiches pour un spectacle.
Carton : "Le Mont-Saint-Eloi, les tours".
Les clochers sont reconstruits.
Carton : "Ablain-Saint-Nazaire, l'église...".
L'église est reconstruite par les équipes de maçons.
Carton : "... qui possédait de remarquables sculptures".
Un sculpteur tente de rassembler les morceaux détruits de statues religieuses.
Notes :
Métrage d’origine inconnu ; métrage conservé xxx m.
1+9 cartons noir et blanc en français.
Film absent des listes d’origine et du catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
Le dossier du montage du film est disponible dans les archives de la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (MAP) au fort de Saint-Cyr.
Une version 14.18 A 170 BIS présente le même film avec les cartons teintés et suivi d'images rushes supplémentaires portant aussi sur Arras.
(1) Compte rendu de tournage n° 1587 de Henri Stuckert les 14-18/07/1918 et compte rendu de tournage n° 1631 de Henri Stuckert les 30/07-01/08/1918.
Catégories
Propriétés
Réalisateur | SCA-SPCA - |
---|---|
Lieu(x) | Ablain-Saint-Nazaire - Arras - Mont-Saint-Eloi - Nord-Pas-de-Calais - Pas-de-Calais - |
Informations
Référence | 14.18 A 170 |
---|---|
Durée | 00:11:10 |
Date de début | 14/07/1918 |
Date de fin | 01/08/1918 |
Format d'origine | 35 mm |
Couleur | Noir et blanc |
Typologie | Produit monté |
Origine | SCA/SPCA Section cinématographique de l'armée |