AVERTISSEMENT : Quelques séquences de ce film présentent des images difficiles ou choquantes pouvant heurter la sensibilité de certaines personnes.

Le 10 décembre 1951, en pleine offensive dans le Tonkin et notamment dans la ville d'Hoa-Binh, le Viêt-Minh lance une attaque de diversion dans la ville de Phat-Diem, dans le sud du delta tonkinois. Après des combats qui durent toute la nuit, la brusque arrivée de plusieurs bataillons de parachutistes franco-vietnamiens et le débarquement d’un bataillon en opération dans le secteur surprend l’ennemi qui se replie devant l’arrivée de ces renforts.

Le 10e bataillon de parachutistes de chasseurs à pieds (BPCP) est largué à l'entrée de la ville, qui porte les stigmates des violents combats de la nuit précédente. Certaines habitations et une église sont détruites. Des civils vietnamiens, parmi lesquels de nombreux enfants, se réfugient hors de la ville.
Une autre unité de parachutistes qui vient d'être larguée par pont aérien arrive en renfort. A Ninh-Binh, les affrontements ont également lieu sur les berges de la rivière. Au sol les troupes françaises utilisent des canons de 105 mm (mise en batterie et tirs de canons). L'aviation de Chasse apporte son appui aux troupes avec l’action des Spitfire et Cobra (straffing). Des parachutistes français traversent le fleuve à bord d'engins de débarquement (LCM) et sont débarqués au poste de Yen Cu Ha qu’ils prennent comme base avant de partir en renfort pour Phat Diem. Divers plans de progression de troupes, à pied ou à bord de camions GMC. Des soldats incendient des paillottes sur le chemin. Sur une route, des suspects se rendent (bras en l’air). Un pont est détruit. Le 10e BPCP parvient à récupérer un rocher aux abords duquel gisent de nombreux cadavres de soldats du Viêt-minh.

Note : les images n’apparaissent pas toujours dans l’ordre chronologique. Séquences composées de plans très courts. Plusieurs plans identiques apparaissent plusieurs fois. De nombreux plans de parachutage d’hommes et de munitions, et de tirs d’artillerie.
Voir aussi le reportage TONK 51-208.